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Crise financière et politique monétaire non-conventionnelle

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Par   •  1 Février 2013  •  2 223 Mots (9 Pages)  •  939 Vues

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Crise financière et politique monétaire non-conventionnelle

I. La politique monétaire depuis 2007

A. Retour sur la crise financière

1. Avant la crise

La crise financière prend sa source dans les succès des BC qui ont été obtenu dans la lutte contre de l’inflation. Les années 2000 sont une période de faible inflation comme il n’y en avant pas eu dans l’économie mondiale depuis plusieurs décennies.

Poly 7, figure 0.1 : le trait en gras indique la moyenne de l’évolution de l’inflation mondiale de 1975 à aujourd’hui. On a une moyenne d’inflation sur cette période autour de 15 à 20% dans le monde. Les années 90 sont une période de forte volatilisation de l’inflation. L’inflation moyenne est de 5% dans le monde. On est dans une période de faible inflation.

Dans une situation de faible inflation, on va entrer dans une période de faible taux d’intérêt et plus précisément une période pendant laquelle il va y avoir une situation avec beaucoup de liquidité dans l’économie cad qu’il va y avoir beaucoup de financements qui vont être distribués.

Poly 7 ; figure 0.2 : on voit que sur l’ensemble des années 80 à 2007, la liquidité en circulation dans l’économie à tendance à augmenter puisque le PIB augmente donc la masse monétaire va croire aussi. Par contre on voit que la ligne droite représente la tendance moyenne sur l’ensemble de la période. Et autant les années de lutte contre l’inflation (fin80 à 200) sont des années autour desquelles la liquidité se retrouve en dessous de cette tendance moyenne. A partir de 2002-2003, la liquidité augmente plus vite que le PIB. On a donc à la fin de cette période, un excès de liquidité. Les BC ont réussi à maitriser cette inflation et le fait qu’il y un excès de liquidité n’entraine pas un retour de l’inflation.

Cette liquidité qui est en excès dans l’économie va servir à quelque chose cad qu’il va être à l’origine du « bulle spéculative ». Autrement dit une situation dans laquelle les actifs prennent une valeur qui peut être considérer comme globalement excessive par rapport à leur valeur réelle. Puisque lorsque les agents disposent d’une liquidité abondante, ils vont chercher à acheter des actifs, titres financiers, actifs immobilier et cela va donc faire augmenter la valeur de ces actifs de façon importante.

Poly7, figure0.5 : le prix des actifs financiers augmentent fortement à partir de 2003 (particulièrement dans les pays émergents). De même pour le prix immobiliers (RU, Espagne, France ou EU) à partir du tournant des années 2000-2003, on a une remonté de la valeur de ces actifs. La valeur des prix d’actif va de pair avec une aversion au risque qui semble moins important sur la période. C’est l’idée qu’il va y avoir des investissements, des placements suite à cette liquidité importante qui n’aurait pas eu lieu avec une liquidité moins abondante.

On la retrouve dans le poly 7, figure 0.3 : on a des écarts de rendements entre des obligations risquées et des obligations de rendements sur les pays émergés qui sont encore plus risquées. Cependant l’écart disparait entre 2006 et 2007 suite à l’abondance de liquidité puisque les agents vont être tentés à dépenser d’avantage.

2. Le déclenchement de la crise

Il vient d’un problème de solvabilité d’une partie des ménages américains qui reposent sur deux parties essentielles :

- Le développement des crédits hypothécaires (crédits gagés par les banques aux remboursements du crédit de la valeur du mobilier acquis). Les subprimes sont des crédits accordés à des emprunteurs à risques. Le développement des crédits hypothécaires qui n’est pas indépendant aux évolutions des prix d’actifs. Entre 2001 et 2007, le montant de c’est crédit a était multiplié par 7.

- Des crédits à taux variables avec le fait que les taux d’intérêt sont faible au départ et augmenter avec le temps.

A partir de 2006, une hausse des taux d’intérêt est une valeur des actifs immobiliers qui arrêtent d’augmenter (du moins aux EU, poly 7, figure 0.5, 2ème graphique). La conséquence de ces deux éléments est une augmentation des taux de défauts cad une augmentation du nombre de ménage endetté qui n’arrive plus à rembourser ces crédits.

Poly7, figure 0.4 : sur ce graphique, on a l’évolution en pourcentage des retards de paiements sur les crédits hypothécaires. A partir de 2006, les crédits accordés aux agents à risque avec des taux variables augmentent à partir de 2006. On est dans une situation relativement forte des taux de défauts.

Cette perte associé à des défauts des ménages américains aurait dû être absorbé par les banques au moins localement. En toute logique on ne devrait pas avoir de conséquence sur l’économie mondiale. Cette perte aurait dû être absorbée localement, hors ça n’a pas été le cas. Les innovations financières et les pratiques de titrisation on fait que les pratiques de défauts se sont propagées à l’ensemble de l’économie mondiale.

La titrisation est une technique de financement qui consiste à convertir des créances en titre négociable (cf poly 9). Plus précisément, il s’agit de regroupé des créances et de les convertir en titre négociable. Pour les établissements de crédit, cette titrisation a permis de sortir des créances du bilan.

Développement relativement des opérations de titrisation dans la décennie 2000. Cela va avoir des conséquences sur les marchés interbancaires lorsqu’il y aura une augmentation des taux de défauts en Europe.

3. La répercussion sur le marché inter-bancaire

B. La BC européenne face à la crise financière

1. La période 2007-2008

2. L’intensification de la crise fin 2008

3. Après 2008 : une politique monétaire non-conventionnelle

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Les objectifs (2) de la BCE quand elle met en œuvre cette politique

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