Courte analyse de la lettre à Louis XIV de Fénelon

En cette lettre ouverte Fénelon accuse le roi,ses méthode et l'amour qu’il porte à son peuple. En effet pendant que le roi et les nobles vivent dans le luxe et d'abondance ils prennent au peuple, par les impôts, tout ce qui leur permettrait de vivre il dit par exemple “au lieu de tirer de l'argent de se bat pour peuple, il faudrait lui faire l'aumône et le nourrir”(l5) ainsi disant explicitement la pauvreté du peuple. Mais il lui reproche aussi de trahir la confiance du peuple en le malmenant mais en faisant passer les guerres et les conquêtes comme des avantages pour ce peuple qui n'en tire rien, “vos victoire et vos conquêtes ne le réjouissent plus”(l11) dira-t-il. Ainsi Fénelon accuse le roi de sa lâcheté, de sa traîtrise et de faire durer des guerres qui n'ont point lieu d'être.Fénelon dans le troisième paragraphe évoque la menace du peuple et de sa conscience de révoltant qui s'éveille, en effet on peut le voir écrire “la sédition s'allume peu à peu de toute part”(l11/12), prévenant ainsi le roi que s'il n'agit pas sa dynastie pourrait vite s'éteindre s'il ne réagit pas. De plus il indique que ceux censés faire respecter la loi ne font que payer les truands et insurgés dans l'espoir de faire taire leurs envie de révolte, voici les mots qu'il a employé, “ainsi vos magistrats sont contraints [...] De faire couler sous-main quelques monnaie pour les apaiser ; ainsi on peut ceux qu'il faudrait punir.”(l19). Pour conclure nous pourrions dire que Fénelon évoque les menaces que pourrait représenter le peuple si on le laisse dans la misère où il se trouve déjà.Les procédés que Fénelon utilise pour culpabiliser le roi sont une forte utilisation du champ lexical de la famille et principalement de la paternité, “enfants”(l1), “aimé”(l10) et “père”(l14) il utilise aussi le champs lexical de l'amour comme avec les mots “aimer”(l1), “passionné”(l1), “aimer”(l10), “confiance”(l10), “l'amitié”(l11), “émotion”(l16), ainsi felon renforce le lien entre le peuple et le roi en faisant plus qu'un de toi à sujet mais en le transformant en lien du sang et un bien plus fort encore, un lien d’amour. Ensuite on peut noter une metaphore filée tout le long du texte comparant sans cesse la france et son peuple a une terre et a un être malade, “grand hospital”(l7), “plein d’aigreur et de désespoir”(l12).

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