Commentaire de Lettres à Lucilius de Sénèque
Mémoires Gratuits : Commentaire de Lettres à Lucilius de Sénèque. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar charleneH • 3 Février 2014 • 436 Mots (2 Pages) • 2 378 Vues
Commentaire de Lettres à Lucilius de Sénèque
Sénèque parle en tant qu’ami dans sa lettre
Une lettre adressé à Lucilius :
- Deuxième personne (familiarité) : delibera, cogita, loquere, admitte ( § 2), vive, misce (§ 3) , delibera et vale ( § 6).
Qui parle du thème de la confiance (envers un ami) :
- Champ lexical de la confiance : tradidisti (§1) credendum, credis, existimas
- Dénonce le manque de confiance : non credis, non nosti (verae amicitiae), terme courant (quasi publico), et dixisti - et negasti.
Et qui lui donne des conseils :
- Différentes formes d’injonction :
- Valeur d’obligation : judicandum, recipiendus ( § 2) committenda et faciendum ( § 4) miscenda, agendum, quiescendum ( § 6).
- Deuxième personne de l’impératif : delibera, cogita, loquere, admitte ( § 2), vive, misce (§ 3) , delibera et vale ( § 6).
- Injonction atténuées : subjonctif présent, parfait ou indicatif futur : abierit ( §1) reprehendas (§ 5) , mandabitur ( §6
- Lexique de l’obligation : officia et praecepta ( §2).
Pour déguiser son attitude de sage.
Sénèque dépasse le propos anecdotique de ce manque de confiance envers son ami, pour prôner l’attitude du Sage, celle du juste milieu.
Oppositions de termes / Termes rhétorique :
- Les constructions d’oppositions : et dixisti /…et negasti
sed, vero
post/ante
prae/postero contra, et non tam/quam
cum iudicaverunt/cum amaverunt
- Conjonctions : SED, VERO, QUIDEM
Tournures de phrases :
- Cum placuerit
- cum iudicaverunt
- cum amaverunt
S’appuie sur les préceptes de Théophraste (se la pete un peu) et refreine l‘ardeur de Lucilius à appeler tout le monde ses amis ( principe grec : Μηδὲν ἄγαν - Medèn ágan = Rien de trop :elle incite les hommes à garder la juste mesure en toute choses).
A savoir aussi : Substitue l'autorité des maîtres de la Grèce à sa propre réflexion. « Je ne me suis fait l'esclave de personne, je ne porte le nom de personne ». (« Non me cuiquam mancipaui, nullius nomen fero. »)
Conclusion : Cette lettre dépasse donc l’aspect anecdotique de la lettre privée ; elle est certes à travers les conseils donnés à Lucilius une façon déguisée
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