LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Cours économie internationale

Cours : Cours économie internationale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2015  •  Cours  •  9 587 Mots (39 Pages)  •  1 239 Vues

Page 1 sur 39

Economie Internationale

PARTIE 1 :        COMPRENDRE LA MONDIALISATION

Chapitre 1 :        Les mots et les maux de la mondialisation

Introduction :

La mondialisation est présente partout et même dans les scènes de la vie quotidienne. Notre réveil est made in China, la machine à café originaire d’Amérique du sud tout comme le café. On retrouve la mondialisation aussi à travers les cultures, les industries, les langues, ect…

  1. Les mots de la mondialisation

        A/ Historique du mot

Le terme de mondialisation apparaît dans les années 1960 à travers les écrits d’universitaires américains. Il va d’abord être réservé au vocabulaire de l’économie d’entreprise et va connaître une diffusion plus rapide à partir des années 1990 en gagnant d’une part d’autres champs universitaires que ceux de l’économie d’entreprise pour s’introduire aussi dans la finance, la géographie, dans les sciences politiques et va également rentrer dans le discours médiatique (presse) qui va le populariser.
Le terme anglais dans les années 60 était celui de « globalization » et cette traduction française était la mondialisation.
On assiste à une sorte de glissement car le terme et le vocabulaire français s’est emparé du terme anglais de « globalization ».
Le terme de globalisation qui peut être utilisé aujourd’hui semble comporter une sorte d’étage supplémentaire par rapport à celui de mondialisation (on a rajouté la finance par exemple).
Le dernier étage fut la globalisation financière et tout ça aujourd’hui définit la mondialisation.

La mondialisation peut signifier l’émergence dès les années 60 d’une forme de société globale, une sorte de société-monde qui se caractérise par des relations économiques qui s’affranchissent de barrières géographiques et étatiques mais qui peut aussi se caractériser par des relations humaines ou culturelles transnationales et en 1962 Marshall Macluhan écrit un ouvrage intitulé « La galaxie Guttemberg » dans lequel il va prophétiser l’émergence d’un « village global » (internet aujourd’hui).
NTIC : Nouvelles technologies de  l’industrie et de la communication.
1990 : Apparition d’internet dans les foyers.
Un des vecteurs qui va développer la communication et va faire réduire les coûts de communication et de transport (divisés par 5 entre 1920 et 2000).

Le terme de mondialisation revêt des connotations pouvant être négatives ou positives et pouvant être utilisées en insistant sur des connotations positives ou négatives perçues comme une aubaine, une chance.
Une connotation négative c’est la mondialisation porteuse de risques, de peurs associés à d’autres termes (délocalisations, inégalités par exemple).

B/ La mondialisation vue par les sciences sociales : Economie, géographie, sciences politiques

  1. Les économistes et la mondialisation

Situation fréquente chez les économistes, ceux-ci vont avoir des difficultés pour s’accorder sur une véritable définition partagée du terme de mondialisation.
Le premier regard des économistes sur la mondialisation va s’orienter sur ce qui attrait au fonctionnement des firmes multinationales et aux conséquences sur l’organisation du système productif et des relations internationales.
La deuxième approche va dépasser le cadre de l’évolution des firmes et est beaucoup plus générale. Celle-ci va chercher à traduire ou à expliquer le passage d’une économie internationalisée à une économie mondialisée, globalisée. Cette mondialisation peut se définir comme l’émergence d’une économie globalisée dans laquelle les économies nationales seraient décomposées puis réarticulée au sein d’un système de transaction opérant directement au niveau international. (Définition proposée par Robert Boyer).

Autre approche de l’OCDE : L’OCDE propose un découpage en 3 temps de la mondialisation. Elle est en quelque sorte perçue comme un processus. D’abord, c’est l’internationalisation (milieu du 19e siècle jusqu’en 1914). Ici, cela correspond au développement des flux d’exportation. Ensuite, c’est la trans-nationalisation (à partir de 1945 jusqu’en 1990). Cette phase correspond à l’essor des flux d’investissements au niveau international sous la forme d’IDE (Investissements directs à l’étranger) ou d’implantation à l’étranger avec l’intention d’en tirer un bénéfice. Enfin, c’est la globalisation (depuis les années 1990). C’est le développement de ces réseaux mondiaux de production et de financement.

La mondialisation représente un processus. Ce n’est pas un état de fait. C’est aujourd’hui une tendance qui nous conduit vers la constitution d’une économie mondiale intégrée.
Le processus est et peut être réversible. Il n’est pas impossible qu’un retour en arrière se produise (ex : Entre 1914 et 1945). En 2007 et 2008, il y eu un ralentissement des échanges internationaux.

  1. La mondialisation vue par les politistes

Les politistes s’intéressent également au phénomène de mondialisation et plus spécifiquement à travers la branche des sciences politiques qui s’interroge sur les relations internationales.
C’est un thème de réflexion plutôt récent qui vise à étudier la
structuration de l’espace mondial.
Les relations internationales vont mettre en évidence 3 dimensions de la mondialisation :
        -
L’interdépendance  des acteurs au niveau mondial. Ils peuvent être étatiques (Etats, organisations type U.E) ou non étatiques (ONG, Multinationales).
        -
La diffusion de principes communs, de normes, de valeurs, d’habitudes à l’échelle internationale qui conduit à une forme d’universalisation des habitudes, des principes.
        -
L’inclusion des Etats, de sociétés dans une dimension plus globale qui s’oppose au caractère fermé des sociétés plus anciennes (frontières aujourd’hui disparaissent peu à peu).

  1. La mondialisation vue par les géographes

Tout comme l’approche économique et les relations internationales c’est une préoccupation récente datant des années 90. (Pierre Veltz).
Les géographes vont s’intéresser à la dimension spatiale des sociétés. Dans ce cadre, la géographie va s’intéresser et analyser la mondialisation comme un processus de formation d’un espace au niveau mondial qui es produit par un ensemble d’échanges de biens, de services, de communication entre les différentes parties de l’humanité et on assiste selon les géographes à la
« mondialisation du monde ». La mondialisation est vue comme une augmentation de l’échelle au niveau mondial des réalités économiques, inférieures (Ex : Mobilité des individus).

...

Télécharger au format  txt (65.3 Kb)   pdf (667.7 Kb)   docx (33.7 Kb)  
Voir 38 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com