LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Corpus sur les poètes oiseaux

Commentaire d'oeuvre : Corpus sur les poètes oiseaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  552 Mots (3 Pages)  •  360 Vues

Page 1 sur 3

        Ce corpus est constitué de quatre poèmes . Ces quatre poèmes sont liés par un animal : Les oiseaux (de mers) . Dans ces poèmes nous avons d’abord le poème de Musset  intitulé « La Nuit de mai » , il utilise comme oiseau le pélican . Ensuite ,vient le poème de Baudelaire « L’albatros » issu de son recueil « les Fleurs du mal ». Ces deux poètes font partie des poètes du romantisme. Nous avons aussi un texte de Mallarmé appelé « le cygne »  et vient enfin notre dernier texte celui de Verlaine qui s’intitule « la mouette » . Le poème de Mallarmé et de Verlaine sont de la fin du 19 ème siècle donc ces deux poètes sont du début du symbolisme .

   Dans ce corpus, il s’agira de montrer quelle image le poète donne-t-il de lui même en s’associant à un oiseau dans ces quatre poèmes . Trois de ces quatre  poètes s’associent à des oiseaux dans leur poème en utilisant des figures de style plus ou moins explicites. Dans son poème « L’albatros », Baudelaire utilise des comparaisons comme procédé stylistique, au vers 13 il dit « le poète est semblable au prince des nués » le prince des nués qui est bien sûr l’albatros. Les comparaisons dans le texte de Baudelaire sont faites de manière très explicite . Mallarmé et Verlaine ne font pas de lien explicite dans leurs poèmes. Par contre, Verlaine utilise des comparaisons et des métaphores comme au vers 7  où il écrit « elle suit ma vague ma pensée», il est plus dans la suggestion.

    Ces quatre poètes utilisent le champs lexical de la souffrance, dans « La Nuit de mai » au vers 10  Musset stipule «ailes pendantes», Baudelaire, quant à lui, dans « L’albatros » au vers 7 « laissent piteusement leurs grandes ailes blanches comme des avirons traîner à côté d’eux ». Mallarmé dit au vers 9 « blanche agonie » et pour finir Verlaine, au vers 20 « ailes meurtries ».

        Dans ces poèmes, on retrouve l’idée de l’hiver qui exprime leurs solitudes. Dans le poème de Musset le pélican meurt seul, Baudelaire lui, nous dit au vers 15 « exilé » et au vers 10 Mallarmé, exprime sa solitude,  par le mot « fantôme » et Verlaine lui nous la montre à travers la mouette qui suit ses pensées . Ces poètes se sentent à part, incompris. Dans son poème Musset,  fait une analogie au Christ et se place comme étant son égal, et  malgré tout, comme ce dernier, il souffre et est le seul à se comprendre. Baudelaire lui, est orgueilleux, se sent supérieur et  souffre, ce qui est courant pendant la période du  romantisme. Mallarmé exprime des regrets, il est seul isolé et il a choisit le cygne car pour lui  le cygne est un idéal de beauté. Quant à Verlaine, il utilise la mouette pour parler de ces sentiments ambivalents.

        En s’associant à un oiseau les poètes nous montrent la représentation qu’ils ont d’eux même, ils se sentent incompris supérieurs donc, incompris des autres et se retrouvent seuls et isolés.

...

Télécharger au format  txt (3 Kb)   pdf (36.1 Kb)   docx (10.4 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com