Corpus de 4 poèmes romantiques

ANCKERMANN Pilar
2e A

QUESTION DE CORPUS

        Le corpus est constitué de 4 poèmes du XIXe siècle. Le premier poème s’appelle Soleils couchants VI et a été écrit par Victor Hugo en 1831. Le deuxième s’appelle Coucher du soleil romantique écrit en 1862 par Charles Baudelaire ainsi que le dernier poème intitulé Recueillement. Le troisième poème a été écrit par Paul Verlaine et s’appelle Soleils couchants. Nous étudierons ces textes en nous demandons comment ces poèmes représentent le topos du coucher du soleil en deux parties : premièrement nous analyserons les scènes et ses caractéristiques et ensuite ses variations sur la forme, le ton et le temps.

        Ces quatre poèmes ont comme thème le coucher du soleil. Dans tous les textes le champ lexical du soleil est exploité. Dans le poème Soleils couchants VI de Hugo on trouve les mots « jour » « aube » « nuit » et l‘expression « immense et radieux ! ». Dans Coucher du soleil romantique de Baudelaire les verbes « lever » « se pâmer » « palpiter » « se retirer » sont utilisés, ceux-là nous contextualise dans le coucher du soleil. Les verbes sont de grande importance dans l’autre poème de Baudelaire Recueillement, on trouve « descendre » « envelopper » « pencher » « s’endormir » et « marcher ». Chez Verlaine le texte est plus explicite. Il utilise le groupe nominal « soleils couchants » plusieurs fois, ainsi que le mot « soleil »
        Pour décrire le coucher du soleil, les poètes jouent avec la lumière, entre le moment précis où il se couche et l’obscurité qui lui suit. A l’exception de Soleils couchants VI qui termine par « Sans que rien manque au monde, immense et radieux ! », tous les poèmes finissent avec une fermeture froide ou obscure « A des grands soleils couchants sur les grèves » dans Soleils couchants, « Des crapauds imprévus et de froids limaçons » dans Coucher du soleil romantique et « Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. » dans Recueillement. Les auteurs passent d’un point plein de lumière et de vie a un point sombre et de mort, il existe une lutte entre points opposes dans illumination.
        A la lecture des poèmes plusieurs sentiments ressortent. Comme sentiments dominant on a la mélancolie, la solitude, la tristesse, la douleur, la désolation et la nostalgie, il s’agit donc de textes sentimentalistes. Quelques sentiments sont explicites, comme la mélancolie et la douleur « La mélancolie berce de doux chants mon cœur qui s'oublie » dans Soleils couchants et « Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici » dans Recueillement. Les autres son implicites dans le texte. La désolation ressorte notamment dans Le coucher du soleil romantique « Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ; L'irrésistible Nuit établit son empire » et la solitude dans Soleils couchants VI « Mais moi […] Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, je m'en irai bientôt, au milieu de la fête »

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