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Compte-rendu neuro-psycho-physiologie

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Par   •  17 Mars 2021  •  Compte rendu  •  8 495 Mots (34 Pages)  •  358 Vues

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Neuro-psycho-physiologie

TD 1 : Histoire de la découverte du cerveau : de l’Antiquité aux sciences cognitives

 17/09/2020 - 13H30 - 15H30

Afin de comprendre le fonctionnement du cerveau, il est important de s’intéresser aux découvertes anatomiques au fil des siècles, de la préhistoire jusqu’au développement des sciences. On peut les retracer depuis les images mentales du paléolithique en passant par les trépanations et de l’ère des philosophes jusqu’à la création des neurosciences. En Egypte ancienne, on s’intéressait très peu au cerveau car il était considéré moins important que le cœur. Il s’agissait déjà des prémices d’une bataille entre les cardiocentristes et célébrocentristes. Les premières dissections du cerveau datent de la Grèce antique et d’Alexandrie. Cependant, les découvertes ont largement été ralenties par l’interdiction des dissections. La faculté de voir le cerveau a finalement été dominée par des concepts formulés par Galien au 2ème siècle. On considérait que les parties superficielles du cerveau, plus connues sous le nom de circonvolution, étaient ondulées car contenues par la boîte crânienne.

Le cerveau est une machine à traiter l’information, prédire et choisir les solutions correspondant à une action. Le cerveau est un mécanisme de survie et l’être humain son achèvement. Aristote et Platon considèrent le cerveau comme siège de notre pensée.  Dans sa pensée scientifique, Hippocrate découvre, en étudiant des blessés du crâne, les deux hémisphères du cerveau ainsi que les nerfs. Galien va poursuivre la tradition d’Hippocrate en reprenant le point de vue de Platon. Entre philosophie et science, on se pose la question de l’âme. Cette question arrive même jusqu’aux laboratoires de neurosciences. Entre monistes et dualistes, on s’interroge aussi sur la localisation de l’âme chez l’Homme. C’est Gall qui posera le fondement des facultés mentales avec le premier atlas d’un cortex composé des plusieurs couches. George Mendel quant à lui fera la découverte des caractères qui se transmettent de génération en génération, les gènes, ceux-là même ayant un rôle primordial dans la construction et fonctionnement de toute structure vivante. Certaines aptitudes sont d’ailleurs en rapport avec des combinaisons spécifiques de gènes et d’autres sont liées à la construction propre du cerveau.

C’est par le biais d’autopsie que l’on va découvrir les différentes aires du cerveau notamment une asymétrie dans les aires du langages majoritairement concentré dans l’hémisphère gauche. Les matières cérébrales ont été explorées au microscope par Hook. Il a découvert que les nerfs étaient constitués d'enchevêtrements, ce qui invalide les théories monistes. C’est ensuite que l’on a compris que le système nerveux était un réseau formé de neurones avec des terminaisons nerveuses qui communiquent électriquement. Les premiers encéphalogrammes vont tenter de recueillir les informations de ce fluide électrique afin de l’expliquer.

A partir du 20ème siècle, l’enjeu était de connaître l’intégralité du cerveau, être dans la transparence totale. L’imagerie fonctionnelle va tenter d’expliquer les comportements humains. Au 21ème siècle, c’est l’émotion qui est au centre de la recherche. Le progrès technique du génie électrique et des nanotechnologies pourraient ainsi permettre une meilleure compréhension de ce qui se passe dans le cerveau. On pourrait même rendre la vue aux aveugles. Qu’en est-il de la conscience ? La perception de la conscience est-elle propre à l’homme? Apparemment la réponse est nuancée puisqu’on peut, si on ajoute un nombre suffisant de neurones, créer une conscience artificielle, on n’arrête pas la technologie.

Catherine Belzung, neurologue, précisait que pendant longtemps l’étude du cerveau était basée sur des observations cliniques d’accident ayant détruit une partie du cerveau, notamment pour le cas de Phineas Gage. Ainsi on a pu comprendre que les régions du cerveau étaient liées à des fonctions cérébrales. Tout cela s’est produit avant l’explosion de la technique dans l’imagerie cérébrale qui permet aujourd’hui de voir ce qu’il se passe dans le cerveau à une échelle presque cellulaire. Le nouveau projet scientifique européen le Human Brain Project compte aller encore plus loin en simulant le fonctionnement du cerveau humain pour créer de nouvelles thérapies médicales plus efficaces sur les maladies neurologiques. Catherine Belzung fait cependant un constat important. Elle indique que les neurosciences en elles-mêmes ne suffisent pas à appréhender tous les concepts liés au cerveau. Il faut combiner plusieurs disciplines pour mieux comprendre la totalité du fonctionnement cérébral. Par exemple, dans l’étude des émotions, les neurosciences doivent s’associer à la philosophie, la linguistique ou encore la psychologie.

Alors que peut-on espérer comme avancée dans un futur proche, des puces qui permettent un meilleur fonctionnement de la mémoire, une technique préventive de guérison d’un potentiel Alzheimer? Une chose est certaine, les neurosciences bien qu’elles soient l’un des domaines les plus passionnants vont devoir se complimenter d’autres disciplines pour pouvoir espérer expliquer l’inexplicable.

TD 2 : Le conditionnement

 24/09/2020 - 13H30 - 15H30

En psychologie, on considère que le comportement peut être influencé de différentes manières. On évoque les expériences de mise en situation et d’influence sur le comportement sous le terme de conditionnement. Les expériences de Pavlov et Skinner vont présenter ce concept sous ses différentes formes notamment celle du conditionnement opérant et du conditionnement classique. La première expérience était celle du chien de Pavlov. Durant l’expérience, on présente au chien de la nourriture, il se met donc à saliver. Pavlov a constaté qu’à chaque fois que le chien revenait il salivait à l’idée de manger avant même d’être nourri. Il était ainsi capable d’anticiper la situation. Le chien va donc associer un stimulus neutre au fait d’être nourri et va ainsi saliver par anticipation. On considère alors que son comportement est conditionné.

D’autres expériences peuvent permettre de conditionner le comportement, notamment celle de punition-récompense. Pour cette expérience, une souris est dans une boîte si elle appuie sur un bouton elle est récompensée par de la nourriture. Dans un second temps, si elle appuie sur ce bouton, elle reçoit une décharge électrique. Elle va appuyer dans le premier cas car elle reçoit une récompense et elle n'appuiera pas dans le second cas puisqu’elle a fini par comprendre qu’il s’agit d’une punition. On va alors appeler cette méthode d’apprentissage le conditionnement opérant. En la présentant, Skinner va mettre en lumière les conséquences de production d’un comportement avec ce système ce qui rendra moins probable la reproduction dudit comportement. Skinner va distinguer le conditionnement opérant du classique par le fait que la conduite humaine se conditionne aux conséquences d’un comportement bien avant qu’il n’agisse.

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