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Compte-rendu d’un essai : L’homme nu : la dictature invisible du numérique.

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Par   •  7 Septembre 2021  •  Compte rendu  •  1 066 Mots (5 Pages)  •  835 Vues

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Compte-rendu d’un essai :

L’homme nu : la dictature invisible du numérique.

Ça a changé notre vie, mais qu’en est-il de ses conséquences, de ses dangers ? En avril 2016, le romancier Marc Dugain et le journaliste d’investigation Christophe Labbé ont publié L’homme nu : la dictature invisible du numérique, un essai questionnant notre génération sur les dangers du numérique sur le monde d’aujourd’hui et sur nous-même, mais aussi les raisons d’être inquiet pour notre avenir.

Marc Dugain est né en 1957, il est également chroniqueur aux Echos week-end, réalisateur et scénariste. Il est l’auteur de plusieurs grandes enquêtes réalisées. Christophe Labbé est spécialisé dans les questions de défense, de police et de renseignement. Ces auteurs savent de quoi ils parlent et abordent, particulièrement, les big data en amenant finalement une question : devrions-nous être inquiet pour notre avenir proche ?

Cet essai a un premier chapitre qui introduit le sujet afin de bien savoir de quoi on parle. Au début de chaque chapitre, une citation est présente en rapport avec le numérique. Sans compter que, ce livre est composé d’informations précises exemplifiées par de nombreuses références, comme les attentats du 11 septembre 2001, qui poussent le lecteur à aller plus loin dans sa réflexion et ce, de chapitre en chapitre. Effectivement, chaque chapitre se complète et permet au lecteur de mieux comprendre. Les révélations sont assez présentes pour étayer les thèses faites par les auteurs. Le vocabulaire est légèrement technique mais abordable pour tout le monde.

Tout d’abord, pourquoi parler de dictature invisible du numérique ? Car c’est la disparition de la vie privée, la mise à nu de l’Homme par intérêt des big data (Google, Facebook, Amazon, Apple). Ceux-ci ont conquis le monde et tiennent toute la population grâce à toutes les informations qu’ils détiennent. Mais toutes ces données personnelles appartiennent à qui ? Elles n’appartiennent plus à leur propriétaire, ceux-ci en sont dépouillés par les géants de l’industrie numérique, qui les revendent entre eux afin de contrôler plus facilement les internautes. De plus, à partir de ces données, les services secrets américains (FBI, CIA mais surtout NSA) ont trouvé l’opportunité de surveiller la planète entière. À l’heure de la menace terroriste et autres insécurités, l’industrie numérique est sous la protection de ces agences. Marc Dugain et Christophe Labbé affirment que l’on ne peut pas échapper à cette surveillance. Celle-ci est considérée comme un modèle à suivre selon les européens. Cependant le renforcement de cette surveillance électronique se fait au préjudice de celle humaine. Ce n’est pas tout, les auteurs ajoutent que les services secrets ont diminué le radicalisme islamique. Inversement, les réseaux sociaux ont permis à Al-Qaida de diffuser ses idées meurtrières et de recruter de nouveaux membres, via Facebook en autres.

Ensuite, les essayistes s’attaquent sur les dangers du numérique sur les êtres vivants. D’une part, un internaute ne voit pas les mêmes résultats qu’un autre après une recherche, ni les mêmes publicités, ni les mêmes articles. Petit à petit, l’individu se referme sur lui-même avec une conséquence désastreuse : la perde d’une part de son humanité. D’une autre part, le cerveau de l’homme n’est jamais « fini », il grandit et s’enrichie chaque jours en interagissant avec l’environnement et les autres. Le monde numérique a donc un impact direct sur le cerveau. Par exemple, récemment, il a été découvert que la lecture d’un ebook n’active pas les mêmes zones du cerveau que celle du livre en papier. Avec cette « révolution », l’homme est déboussolé dans le temps et l’espace. Ce qui amène que notre système nerveux est 4 millions de fois moins rapide que les big data. En outre, l’ère du multitâche est trop dur pour notre cerveau. Celui-ci patine au-delà de 3 actions simultanées. Des recherches ont montrés que les personnes utilisant massivement et simultanément plusieurs terminaux électriques, ont une structure cérébrale différente d’une personne normale. Ce qui peut provoquer des dysfonctionnements émotionnels tel que la dépression et les bouffées d’anxiété mais pas seulement, ça détruit également l’esprit critique de la personne.

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