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Commentaire littéraire

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Par   •  15 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  965 Mots (4 Pages)  •  3 392 Vues

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        Ce texte est la scène 8 de la première partie de la pièce de théâtre Juste la fin du monde écrite en 1999 par J-L Lagarce. Jean Luc Lagarce est un comédien, metteur en scène, directeur de troupe et dramaturge français du XXe siècle, c’est l’un des auteurs contemporains les plus joués en France. En 1990 il part 3 mois à Berlin où il écrit sa pièce intitulée Juste la fin du monde. A son retour en France, très peu sont ceux qui comprennent et acceptent cette pièce. La pièce aborde la question de l'absence du fils et de son retour auprès de sa famille. En effet, Louis (le fils) rend visite à sa famille après de longues années d’absences. Il retrouve sa mère, sa sœur Suzanne, son frère Antoine et sa belle-sœur Catherine et a l'intention de leur annoncer sa maladie et sa mort prochaine, mais son arrivée fait resurgir souvenirs et tensions familiales. Chacun exprime divers reproches et Louis repart sans avoir pu faire l'annonce de sa mort. Dans la scène 8 de la première partie, c’est un long monologue de la mère où elle lui fait des reproches. Nous nous demanderons ce que la mère reproche à son fils à travers ce monologue.

Nous verrons tout d’abord la rancœur de la mère avec des reproches fait à Louis sur son absence ainsi que ce sentiment d’être un étranger dans sa propre famille  puis nous verrons que la visite de Louis est brève est regrettable.

Dans cette scène nous pouvons remarquer que Louis n’a pas eu un accueil chaleureux. En effet, sa mère lui fait de nombreux reproches sur le fait qu’il ait été absent pendant un long moment.

Ces reproches sont implicites mais bien présents, on retrouve cela à la ligne 5 par exemple avec « je les connais ». Ici  la mère insiste sur le fait quelle connait ses enfants (Suzanne et Antoine) avec le pronom personnel « Je »  jusqu’à savoir ce qu’ils vont faire sans même les avoir entendu le dire « je n’aurais pas entendu, je pourrais plus simplement encore deviner, je devinerais de moi-même » (lignes 8 à 10)  ici il y a une anaphore avec la répétition de « Je » en début de phrase pour montrer l’insistance, elle insiste aussi sur le fait de deviner en répétant le mot « deviner » sous différentes variantes c’est ce que l’on appelle un polyptote. Elle insiste donc bien sur le fait qu’elle connait Suzanne et Antoine comme pour faire un reproche à Louis qu’elle ne connait certainement pas aussi bien à cause de son absence. Elle reproche aussi implicitement l’absence de Louis à la ligne 12 avec « depuis longtemps » et « la possibilité enfin » comme si les autres attendaient depuis longtemps et que maintenant ils peuvent enfin lui parler. L’adverbe « enfin » insiste sur la longue durée de l’absence de Louis.

        La mère provoque le sentiment que Louis est un étranger dans sa famille. « Ils ne te connaissent pas, ou mal. » (Ligne 15), « Suzanne ne sait pas qui tu es » (ligne 16), « ce n’est pas connaître, cela, c’est imaginer, toujours elle imagine » Suzanne sa sœur ne le connaît pas d’après sa mère, à cause de son absence son frère et sa sœur ne le connaissent même pas, Suzanne l’imagine et Antoine « il te connaît mais à sa manière […] s’en faisant une idée et ne voulant plus en démordre».  Sa mère pense même que Louis serait incapable de comprendre son frère et sa sœur « tu ne comprendras pas » (ligne 43).

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