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Commentaire Du Poème Le Mal De Rimbaud

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Par   •  27 Avril 2014  •  1 151 Mots (5 Pages)  •  1 169 Vues

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INTODUCTION :

Rimbaud est un poète du 19ème au parcours atypique pour ne pas dire unique….. Il écrit dès l’âge de 14 ans et est publié à 16 ans en 1870 ; c’est l’année de la déclaration de la guerre avec la Prusse. Durant ses nombreuses fugues, il est confronté à des scènes de la guerre qui secoue la région de Charleville où il réside.

Les poèmes de ses débuts sont plus formellement classiques que ceux qui suivront et qui s’inscriront dans une volonté permanente de rupture.. Rimbaud cesse définitivement d’écrire à l’âge de 19 ans…… 22 des poèmes écrit jusqu’en 1970 seront confié à son ami Demeny qui les conservera malgré la volonté de Rimbaud qui les trouve trop « classiques »Ils constituent le recueil Le cahier de Douai . Ce poème « Le Mal » en est extrait . Ce sonnet classique composé de deux parties : deux quatrains et deux tercets , peint l’horreur qui règne sur les champs de bataille et exprime la révolte du jeune poète contre la guerre.

Outre la guerre , que souhaite dénoncer Arthur Rimbaud ?

Le premier axe sera consacré à la dénonciation de la guerre , le deuxième à celle du pouvoir politique qui exploite les plus faibles et est indifférent à leurs souffrances , enfin le dernier dénoncera le rôle de la religion .

la guerre : c’est le thème principal du poème (et du corpus) la description de la guerre occupe les 6 premiers vers de ce sonnet en fait elle n’est que le contexte, le décors car les six premiers vers ne sont (grammaticalement) que des propositions circonstancielles de temps marquées par l’anaphore « tandis que » (même s’il n’est pas explicite au début du vers 3 ) le champ de guerre n’est que le contexte qui met en évidence l’indifférence et le manque d’empathie de la religion . Cependant ces vers sont aussi l’occasion de critiquer la guerre. Tout d’abord la guerre entraine la déshumanisation de l’homme . Il n’existe plus en tant qu’individu mais fait partie d’une sorte de groupe : « les bataillons » « cent milliers d’hommes » une mesure « à la louche » qui montre le peu d’importance de l’individu….. et pire encore : « en masse », « un tas » ils n’existent que par la couleur qu’ils portent « écarlates ou verts » la guerre semble donc être une affaire de « GRANDS » « Roi », Dieu » et le peuple : soldats ou parents n’ont d’autre choix que le désespoir et la mort. Cette description de la guerre prend alors une dimension politique. De plus la guerre souille la nature : la métaphore du crachat et par le même temps la personnification de « la mitraille » qui crache (comme un homme) s’oppose au caractère spirituel et surtout pur du « ciel bleu » renforcé par l’hyperbole « infini ». La guerre est associée naturellement au feu ce qui a une connotation infernale le champ lexicale du feu est très présent dans ce tableau de la guerre : les flammes sont représentées par « les crachats rouges » l’image du vers 4 semble évoquer une scène de l’enfer(les pécheurs jetés dans les flammes). Image renforcée par les termes feu » et fumant ». Tous les verbes associés à la guerre sont des verbes de destruction : « sifflent », croulent », « broie », « fait (employé négativement ici) ». Enfin la guerre est d’autant plus effroyable et diabolique qu’elle est décrite en opposition à la sainteté de la nature qu’elle détruit : la rime entre ciel bleu (v2) et feu (v4) montre cette opposition et l’accumulation

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