Commentaire D'arrêt Saintecatherine 15/03/1988
Rapports de Stage : Commentaire D'arrêt Saintecatherine 15/03/1988. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar rorololo • 12 Mars 2015 • 638 Mots (3 Pages) • 813 Vues
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Commentaire De L'arrêt Saintecatherine, 15 Mars 1988
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Commentaire d'arrêt Saintecatherine, 15 mars 1988 (En correspondance avec l'arrêt du 25 mai 1992)
Une erreur de l'état civil a entrainé la suppression d'une particule dans le nom de famille d'un homme et de ses descendants en 1860. En 1988, un des descendants désire que soit rectifiée cette erreur dans l'écriture de son patronyme sur son acte de naissance et sur celui de ses ascendants.
Afin d'obtenir cette rectification l'homme saisit le Président du Tribunal de Grande Instance, mais sa requête est rejetée. Le requérant interjette appel a cette décision.
La cour d'appel déboute à son tour sa demande, l'homme forme alors un pourvoi devant la Cour de cassation.
En effet la cour d'appel soutenait " l'erreur manifeste […] a été accepté par toute la famille" , que " à partir de 1860 il ne s'est plus trouvé de membre de la famille a porter le nom avec la particule", que devant cette carence la famille de l'intéressé avait renoncé au port du particule et ce pendant plus de 100 ans , et que "la longue possession […] constante et uniformément prolongée […] fait obstacle à ce que M. Saintecatherine puisse en relever l'usage".
Pour obtenir la rectification de son patronyme, cet homme opposait la loi des 6 fructidor an II au raisonnement de la cour d'appel. Soutenant ainsi dans son moyen unique, et ce, en vertu de cette loi, que « le nom ne peut se perdre par le non-usage » et que rien ne peut donc l'empêcher de récupérer son ancien patronyme.
L'utilisation loyale et prolongée d'un nom entraine t-elle la perte du nom d'origine ?
La cour de Cassation casse et annule l'arrêt rendu le 6 juin 1985 par la cour d'appel de Limoges au motif que "si la possession loyale et prolongée d'un nom est propre a conférer a l'individus qui le porte le droit à ce nom, elle ne fait pas obstacle à ce que celui ci revendique le nom de ses ancêtres qu'il n'a pas perdu en raison de l'usage d'un autre nom par ses ascendants les plus proches" . L
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