Comment pouvons-nous définir la déviance ?

Beaucoup de personnes pensent que le terme « déviance » et le terme « délinquance » signifient la même chose, cependant ils n’ont pas la même définition. La délinquance est la transgression d’une norme légale (en rapport avec la loi) et la déviance est une transgression à la norme de manière plus généralisée. Par définition, la déviance est la transgression de normes sociales, le comportement d’un déviant, au regard des normes et des valeurs sociales a du mal à être acquis. Nous nous demanderons comment pouvons-nous expliquer la déviance. Pour répondre à cela, nous verrons dans un premier temps qu’est-ce que la déviance, et dans un deuxième temps quelles en sont les causes.

I) Comment pouvons-nous définir la déviance ?

A) Elle diffère selon certains critères.

La déviance n’est pas la même suivant certains critères. En effet, la déviance d’aujourd’hui et celle d’il y a 20 ans n’est pas la même car certains gestes étaient considérés comme déviants et maintenant, grâce à des lois, ne le sont plus. En France lorsque le mariage pour tous n’était pas autorisé, deux personnes du même sexe qui s’embrassent dans la rue étaient considérés comme déviants. Dans le document 1, aujourd’hui nous voyons que plus de 7 personnes sur 10 des personnes sont homosexuels et ont un niveau d’étude élevé, cela nous permet de démontrer que grâce à cette loi, les personnes homosexuelles ne se « cachent » plus et sont acceptés par la société. Le mariage pour tous a été voté le 23 avril 2013, le parlement a donc établi une loi mais auparavant, tout acte homosexuel était considéré comme déviant. De même pour le divorce, il y a 60 ans, une femme ne pouvait pas divorcer car cette conduite était jugée déviante. Il y a donc une forte évolution de la déviance à travers le temps.

Ensuite nous pouvons noter qu’il y a une déviance selon l’espace car en effet, les droits et les lois ne sont pas les mêmes suivant les pays. Par exemple, les femmes ont plus de droits à nos jours en France, qu’une femme vivant au Moyen-Orient. Il n’y a pas si longtemps que cela, lors du Festival de Cannes de 2014, une actrice iranienne voilée du nom Leila Hatami a fait la bise à un réalisateur français. Selon une loi d’Iran, « Une femme ne peut avoir un contact physique avec un homme étranger à sa famille. ». Nous n’avons pas cette loi en France, mais cette femme est considérée comme déviante en dans son pays d’origine. La déviance est donc relative selon l’espace et le temps.

B) La déviance a différentes formes.

La déviance a différentes formes et peut aller de l’impolitesse au meurtre. Nous avons ici 4 formes de déviances. La première et la moins sanctionnée est l’impolitesse comme par exemple ne pas remercier une personne. Cette déviance n’est pas sanctionnée et cela relève plutôt du manque d’éducation faite par les parents. La deuxième forme de déviance est l’atteinte à la propriété privée, tels que les cambriolages. Cette déviance est plus sanctionnée que l’impolitesse et c’est une réelle transgression de normes. La troisième forme de déviance relève de la violence physique comme le meurtre et enfin la quatrième forme est la prise et le commerce de stupéfiant, comme le montre le document 4, avec les dealers de rue Ray, César, et Primo. Nous voyons également que dans le document 1, presque 4 personnes sur 10 prennent des drogues douces lorsqu’elles sont en bac +3 voir plus. Nous constatons que même si notre niveau d’étude est élevé et exemplaire, les jeunes peuvent être déviants en consommant des drogues douces.

 Pour conclure, la déviance sexuelle, politique, religieuse ou sociale s’applique à une manière d’être, de penser ou de se conduire qui s’éloigne et qui transgresse les standards sociaux. Elle peut varier suivant l’espace et le temps et a 4 formes : l’impolitesse, l’atteinte à la propriété privée, la violence physique et enfin le commerce de stupéfiants. Mais pourquoi en arrive t-on à la déviance ? Quelles en sont finalement les causes ?

II) Les causes de la déviance.

A) La notion d’anomie.

La notion d’anomie est développée par le sociologue Émile Durkheim pour désigner certaines situations

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