Pouvons-nous Nous Connaître ?

Devoir d'un élève de TES : pouvons-nous nous connaître ?

Remarques du correcteur entre parenthèses

Comme la majorité des personnes, je pense me connaître moi-même. Cependant, comment pourrais-je en être sûre, d'autant plus que je ne suis pas identique à moi-même ? Cela, suite aux différents choix que j'ai à faire, à mes différentes expériences personnelles, je ne suis aujourd'hui probablement pas la même personne qu'hier, et je serai sûrement différente encore demain ? Dans ce cas, comment pourrais-je être sûre de véritablement me connaître ? Suis-je donc la personne la plus apte à me connaître ? Est-ce réellement possible de se connaître ? Enfin, ai-je, d'un point de vue moral, l'obligation de me connaître ? (bon développement de la problématique)

Nous allons donc examiner dans quelles mesures nous avons les moyens de nous connaître, et les raisons qui impliquent la nécessité de la connaissance de soi. (L’aspect moral est ici pris en compte)

Tout d'abord, il semblerait donc que nous sommes les plus aptes à nous connaître nous-même. Il est vrai que, nous sommes les seuls à avoir connaissance du plus grand nombre de détails de notre passé, ces événements étant ceux qui ont forgé la personne que l'on est aujourd'hui, et qui nous permettent donc de savoir quels choix seront les bons, afin d'éviter les regrets, par exemple.

De plus, nous avons connaissance de nos pensées les plus profondes, celles qui sont parfois difficiles à avouer aux autres individus, car nous avons souvent peur d'être jugé. Pourtant, elles font parties de nous-même, met, en avoir conscience, c'est déjà un peu se connaître.

Ensuite, pour mieux se connaître, nous devrions prendre en compte d'autres éléments, provenant d'un regard extérieur à soi-même, car les autres personnes peuvent nous apporter une autre image de nous-même, par rapport à celle que nous pensons. Elle compléterait donc notre connaissance de nous-mêmes.

(Remarquez ici l'importance des mots de liaison)

Ainsi, par exemple, nous prendrons plus facilement conscience de nos qualités, chose qu'il est difficile de juger seul.

Enfin, pour se connaître soi-même, il faudrait donc prendre en compte divers éléments, ce qui correspond à faire une grande réflexion sur soi-même, à laquelle on ajoute d'autres réponses provenant d'un regard extérieur à celui que nous avons de nous-même. Pour cela, il faudrait alors être capable d'apporter tous ces éléments, comme le ferait par exemple un psychologue qui, grâce à notre témoignage ainsi qu'à ses connaissances pourrait établir un « bilan général » sur nous même, mais il est aussi capable de trouver les bonnes questions qu'il faut que l'on se pose afin d'approfondir notre réflexion sur la connaissance de nous-même.

Nous avons donc la capacité à nous connaître, mais n'est-il pas plus pertinent de penser que l'on n'est jamais sûr de qui l'on est ?

(il s'agit ici de nuancer l'affirmation initiale)

Premièrement, l'homme a, à la différence de l'objet, conscience de lui-même. Ainsi il est capable de réfléchir sur son propre intérieur (intériorité conviendrait mieux) afin de mieux se connaître. Cependant, il y a en l'homme une certaine part d'ombre, car de nombreux éléments lui échappent. On appelle cette partie de l'esprit l'Inconscient, cela rend donc la connaissance de soi d'autant plus difficile. En effet, comme l'a démontré Bergson, la conscience est présente grâce à la mémoire, celle-ci étant le « lieu » où sont « stockés » nos souvenirs. Or certains d'entre eux sont rejetés dans notre Inconscient mais parfois ils disparaissent entièrement de notre esprit. Cette absence de souvenirs complique à nouveau cette démarche dans la connaissance de soi (ici l'on retrouver l'interrogation initiale relancée par cette nouvelle hypothèse), car nos actes, expériences passés sont des éléments qui nous déterminent tel que nous sommes.

Ceci est d'autant plus prouvé dans le cas de la maladie d’Alzheimer qui touche le fonctionnement de la mémoire,

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