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Comment les textes donnent accès aux pensées des personnages?

Étude de cas : Comment les textes donnent accès aux pensées des personnages?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2016  •  Étude de cas  •  920 Mots (4 Pages)  •  1 168 Vues

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Dans les romans, les auteurs s’appliquent à donner vie des personnages fictifs, à donner le sentiment aux lecteurs que leurs créations prennent vie. Dans les trois extraits de romans appartenant à des périodes et des mouvements littéraires différents, soumis à notre étude, nous avons accès aux réflexions des personnages. Gavroche est excité par l’urgence de la guerre dans les misérables de Victor Hugo, Catherine et Etienne sont décrits comme épuisés dans Germinale de Zola, et Ferdinand observe de son œil nihiliste la guerre dans voyage au bout de la nuit.

Comment les textes donnent accès aux pensées des personnages ?

Dans le premier axe, nous aborderons tout ce qui est sujet à la narration des trois textes. Puis, dans un second temps, nous traiterons de la composition des textes.

Dans les romans, les auteurs, afin de donner accès au lecteurs les pensées des héros, les auteurs utilisent différent points de vues : Dans le textes de Victor Hugo et de Zola, nous observons une utilisation d’un narrateur omniscient, ce qui permet au lecteur d’être plus immergé dans l’histoire, en effet, dans le texte de Victor Hugo, les misérables, le texte est traversé par le point de vue de Gavroche qui est au centre du texte, ce qui à pour effet de donner de la rapidité à la scène. Alors que dans Germinal de Zola, ce point de vue omniscient, permet d’accentuer la pitié que l’on suscite pour les personnages. De plus, la présence des cinq sens donne une plus grande immersion au texte car l’on ressent ce que les héros subissent. Dans le texte de Céline, l’on constate un narrateur interne, l’on vit cette scène en même temps que le personnage, on à accès directement aux pensées du personnage grâce au point de vue interne.

Dans les trois textes proposés par le corpus, le ton utilisé n’est pas le même en fonction de chaque auteurs : dans le texte de Victor Hugo, le ton utilisé est ‘’intense’’, en effet, l’énumération rapide d’action donne un effet d’urgence au texte : ‘’Il allait, venait, montait, descendait, remontait, bruissait, étincelait.’’ (ligne 2), tandis que pour le texte de Zola, le texte aborde un ton dramatique, dût à la présence des cinq sens : ‘’Souvent, ils abrégeaient le déjeuner pour ne pas se refroidir ; et leur briquets, mangés ainsi loin du soleil, avec une voracité muette, leur chargeaient de plomb […] de la pestilence des haleines’’ (lignes 4à6 et ligne 13). Enfin, dans le texte de Céline, le ton y est burlesque, notamment dût au personnage nihiliste de la scène, qui prend la situation dans laquelle il se trouve à la légère :’’Un seul obus ! C’est vite arrangé les affaires tout de même avec un seul obus’’ (lignes 4 à 5).

Dans cet axe, nous avons traité de tout ce qui est sujet à la narration dans ce corpus de textes, en effet l’on à traité du point de vue de chaque textes et du ton qu’il aborde.

Dans ces textes aux points de vue et aux tons différents, l’on remarque de nombreuses différences syntaxiques entre les textes. Dans le texte de Victor Hugo, l’on remarque de nombreuses énumérations (lignes 1 à 2 et 7 à 10), ainsi que beaucoup de ponctuation

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