Comment accepter les marques de l’âge et du vieillissement?

Préoccupation centrale de notre société, le corps dont on aime à souligner la puissance de ses capacités, de ses performances, de son endurance est pourtant soumis au temps qui passe de manière inéluctable. Comment accepter les marques de l’âge et du vieillissement ?

Nous verrons dans un premier temps, que le phénomène du vieillissement, celui du corps fait peur et incite à réagir, et dans un dernier temps, que c’est davantage un problème d’état d’esprit.

(Idée n°1 : Le phénomène du vieillissement, celui du corps fait peur et incite à réagir) Le vieillissement est une période inévitable et naturelle de la vie humaine. Le corps se transforme en effet et cela peut être compliqué à vivre. Ainsi vieillir c’est voir la transformation naturelle du corps biologique qui prend de l’âge et se dégrade. Les effets physiques de ce vieillissement sont réels rappelle Julia, la protagoniste de 76 ans du récit d’A. Chedid « Le verbe et la chair » paru dans le recueil de nouvelles Mondes, Miroirs, Magies de 1993 ; son « vieux corps » a la peau marquée, porte des traces visibles à l’oeil nu, des « veines bleutées », « taches de sons sur les bras, le cou », des « rides ». Les premiers signes sont donc extérieurs et visibles sur la peau, la force musculaire est impactée ainsi que l’image du corps, résume la sociologue Raymonde Feillet dans l’article « Corps âgé et médias, entre espoir de vieillir et menace de dépendance » paru dans la revue Etudes de communication, (2006) : le corps qui vieillit, c’est celui du « le 3ème âge », des « seniors ». Le « vieillard » de la fable de la Fontaine, « La mort et le mourant », dans les Fables, écrites en 1678, a 100 ans, n’a « plus de goût, d’ouïe », se déplace difficilement. De même la tante de l’héroïne du roman d’Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme écrit en 1966, a son corps marqué par les stigmates de la vieillesse, rides ....

(

Idée n°2 : Un problème d’état d’esprit) Cette dégradation constatée du corps

est souvent difficile à vivre et tous les documents s’accordent à ce propos. Tante

Rosie, le personnage du roman en partie autobiographique d’Edmonde Charles

Roux , n’accepte pas sa « vieille figure », elle l’a même en horreur Pareillement

le vieillard de la fable supporte difficilement la perte de ses fonctions motrices

et sensorielles : « le marcher, le mouvement, le goût, l’ouïe... tout faillit ». Au vu

du nombre d’injonctions pour « lutter » contre ce vieillissemen t dans l’article de

R.Feillet , le vieillissement semble également difficile à vivre, subi comme une

«

« menacemenace » rappelle le titre de l’article. Le corps est à cet égard subi comme une » rappelle le titre de l’article. Le corps est à cet égard subi comme une «« défroquedéfroque » dont l’héroïne a cherché à se débarrasser » dont l’héroïne a cherché à se débarrasser dans le roman dans le roman d’Ad’A.Chedid..Chedid.

Le phénomène du vieillissement, lié à la dégradation du corps inquiète donc les individus, mais peut-on lutter contre ?

Le dossier montre qu’on ne reste pas inerte face au vieillissement physique. Mais la lutte est avant tout psychologique…On peut déjà se battre contre le déclin du corps.

(Idée n°3 : Faire face au vieillissement physique) Dans le dossier, quelques stratégies sont identifiées … avec des méthodes naturelles par exemple, comme prendre soin de son corps en pratiquant des activités sportives, ce sur quoi

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