Claude Roy est né en 1915 à Paris et est décédé en 1997 dans cette même ville.

Présentation :

Claude Roy est né en 1915 à Paris et est décédé en 1997 dans cette même ville.

C'est un poète, essayiste, romancier, critique, journaliste, traducteur de poésies chinoises et il est lui même poète.

Les voyages qu'il effectuera l'influenceront dans ces œuvres dans les quelles il accordera de l'importance au drame de ce monde comme la 2sd guerre mondiale, la chine, les États-Unis mais aussi à l'espoir comme la Résistance ou encore le tiers-monde.

En 1970 il écrit le poème « Jamais je ne pourrai » dans le recueille nommé «Les circonstances»

Problématique :

Comment l'écriture devient-elle une arme au service d'une cause dans le poème « Jamais je ne pourrais » de Claude Roy ?

Analyse :

Strophe 1 :

Par la phrase :« Jamais, jamais je ne pourrai dormir tranquille aussi longtemps que d'autres n'auront pas le sommeil et l'abri ni jamais vivre de bon cœur tant qu'il faudra que d'autres meurent qui ne savent pas pourquoi», Claude Roy affirme son engagement. Les phrases en turquoise veulent montrer que le poète DÉCLAME les injustices ou encore les malheurs mais surtout que le poète EST le monde, et les personnes qui souffrent.

L’adverbe de négation « Jamais » est répété trois fois dans les vers 1 à 4. Il insiste sur son impossibilité à profiter de la vie tant que d’autres souffrent. Il est déterminé.

Les vers 6 et 7 en turquoise, présentent des paroles rapportées sans guillemets. Il y a une antithèse entre « Je n’y suis pour personne » et « J’y suis pour tout le monde » qui met en valeur son engagement. Le présent de vérité générale insiste sur l’aspect universel de cette mission.

Strophe 2 :

Dans la strophe 2 le poète utilise l'ironie pour marqué les esprits, pour dénoncer la bêtise de ces actes et pour choquer le lecteur.

Le vers « Pour ceux qui... » et répété 7 fois  Claude Roy utilise donc le procédé de l'anaphore qui lui permet de proclamer une nouvelle fois son rôle de porte-parole, fait preuve d'empathie.

Il emploie le champ lexical du malheur à travers les mots en bleu.

Strophe 3 :

Dans son poème Claude Roy a intégré des fragments de titre de journaux ou des communiqués. Le seul élément en commun qu'ont toutes ces phrases collées entre elles à la manière d'un patchwork sont les mauvaises nouvelles, désastres naturelles, guerres et événement dramatiques qu'ils contiennent.

Strophe 4 :

Cette strophe est lyrique car le poète exprime les sentiments qu'il éprouve envers la femme qu'il aime. Pour lui, sa femme est l'espoir d'un renouveau et il pousse à l'action et non plus à la contemplation d'un monde.

Strophe 5 :

Claude Roy nous exhorte à changer, il l'utilise comme un cri de ralliement.

Strophe 6 :

Le poète utilise une allégorie dans sa dernière strophe le mot «main» est en fait la représentation de la solidarité, de la fraternité et de l'entraide de tout les Hommes.

Conclusion :

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