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CORRECTION DM La complémentarité entre les institutions financières et les marchés financiers

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Par   •  14 Mars 2019  •  Fiche  •  1 392 Mots (6 Pages)  •  706 Vues

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CORRECTION DM La complémentarité entre les institutions financières  et les marchés financiers (P. 22)

OBJECTIF 2  METTRE EN ÉVIDENCE LES RELATIONS DE COMPLÉMENTARITÉ ET D’INTERDÉPENDANCE ENTRE LES BANQUES ET LE MARCHÉ FINANCIER

1/ Précisez ce que traduit l’évolution des ressources et des emplois des banques entre 1980 et 2014 en ce qui concerne leur activité d’intermédiation.  (Documents à exploiter 5 et 6 Ressources à exploiter 3 et 4)

Petite explication en amont :

Le passif représente les ressources des banques, cad ce qui rentrent ! ( les fonds collectés)

L’actif quant à lui informe sur l’utilisation que la banque fait des ressources qu’elle a collectées  ( où l’argent va , a qui il sera distribué où il sera placé en gros) !!

1er constat doc  5, qui fournit des informations sur le bilan de l’ensemble des établissements bancaires français en 1980 et en 2014, fait apparaître des évolutions très importantes sur la période.  

En effet, les dépôts clientèle (ressources provenant des clients, exp épargne / compte courant) qui représentaient 73 % du passif en 1980, n’en représentent plus que 28 % en 2014.  

Les crédits clientèle eux qui représentaient 84 % des actifs en 1980 n’en représentent plus que 28 % en 2014. (les banques accordent de moins en moins de crédits aux particuliers).

Cette diminution conséquente de la part des dépôts et des crédits dans le bilan des banques illustre une forme de « désintermédiation » financière.  Ce qui signifie que les banques jouent de moins en moins leur rôle d’intermédiation.  D’autre part, il est à noter que les opérations sur titres ont pris de l’importance sur la période considérée.

En 2014, les banques ont largement recours au marché interbancaire afin d’assurer leur financement (les titres représentent 18,3 + 34,2 soit 52,5 % du passif contre moins de 19,5 % en 1980).

En 1980, l’activité bancaire reposait essentiellement sur l’octroi de crédits (84 % de l’actif). Depuis, les banques ont accru leur présence sur les marchés à travers l’intermédiation de marché, au détriment de leur activité traditionnelle (octroi de crédits à28 % de l’actif en 2014).

Les chiffres et l’analyse précédente montrent donc que le rôle des banques a considérablement évolué depuis les années 1980, du fait de l’augmentation de leur activité de marché. Elles sont de plus en plus présentes sur les marchés.

A priori, les agents économiques, qui disposent d’une capacité de financement, peuvent confier leur épargne à la banque (intermédiation) ou choisir de la mettre à la disposition des marchés financiers (finance directe/achats de titres). Dans cette seconde hypothèse, les agents économiques auront recours au service de gestion de portefeuille (de titres) proposé par leur banque.

En ce qui concerne l’activité traditionnelle de crédit des banques, il apparaît que cette forme d’intermédiation conduit à la prise en charge par les institutions financières du risque lié à l’activité de prêt (risque de non-remboursement des sommes prêtées). Les banques assument ainsi une part du risque lié au financement de l’économie. Pour ce qui est de l’intermédiation de marché, activité de plus en plus développée dans les banques, elle permet à la fois une baisse des coûts et du risque pour les acteurs non bancaires.

Ainsi, les clients des banques, qui souhaitent faire fructifier leur épargne en achetant des titres financiers, peuvent s’adresser à leur banque qui assurera alors un service d’intermédiation de marché. Ce qui représente un gain de temps et moins de risques à assumer par les clients qui ne  s’y connaissent pas très bien. Car un client lambda qui souhaite acquérir des actions et/ou des obligations doit, en amont de l’opération, rechercher des informations sur les sociétés (enquêtes de solvabilité, gestion des défaillances…) dont il est susceptible d’acquérir des titres. Cette recherche d’informations a un coût au moins du fait du temps passé à cette activité au détriment d’une autre (coût d’opportunité).

D’autre part, sur les marchés des capitaux, comme sur les autres marchés, il existe des asymétries d’information. Le fait de recourir à sa banque pour des opérations sur titres permet de bénéficier de son expertise dans le traitement de l’information financière. Ainsi, dans leur activité traditionnelle d’octroi de crédit et leur intermédiation de marché, les banques font bénéficier leurs clients de leurs conseils (information) et de leur prise en charge du risque, ce qui est devenu non negligeable.

2 / Madame Joly vous demande de rédiger, sous forme d’une note structurée et argumentée, votre analyse dans laquelle il s’agira :

– de mettre en évidence le rôle d’intermédiation assuré par les banques ; (1ere partie de la note)

– d’analyser la complémentarité des banques et du marché financier dans le financement (2eme partie de la note)

Éléments de corrigé pour la note

Madame Joly,

Le développement important des marchés financiers depuis les années 1980 et la concurrence accrue entre les banques ont contraint ces dernières à s’adapter à leur nouvel environnement.

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