CNED 4

QUESTION :

Les quatre textes : Mme. de Lafayette La princesse de Clèves, Victor Hugo Notre-Dame de Paris, Stendhal La chartreuse de Parne et Alain Robbe-Grillet La Jalousie expriment les sentiments amoureux contrariés et interdites. Soit par la société le mariage de la princesse de Clève par exemple ou le statut social : de Frollo il est archidiacre et il tombe amoureux d’une bohémienne. Soit par la liberté physique avec Fabrice emprisonné dans La chartreuse de Parne ou tout simplement par les sentiments non réciproques dans La Jalousie .Toutes les passions passent par la vision.

Chacun des personnages se reportent à une femme et chacun ont des avis différents dessus Le duc de Nemours rêve d’être l’amant de la princesse c’est une relation douce comme la relation entre le prisonnier et Clélia dans le texte de Stendhal. Contrairement aux textes de Victor Hugo et Alain Robbe-Grillet les passions sont jalouses pour le dernier et déçu ainsi que « toute illusion avait disparu » pour Gringoire. Alors que Frollo lui est dans une passion mauvaise « sa rêverie, à lui, semblait devenir de plus en plus sombre ».

Toutes ces relations passent par la vision. On peut d’ailleurs remarquer une similitude entre le texte A et le texte C ou les hommes regardent les femmes à leur insu et sans qu’elles en ont la connaissance « il vit qu’elle était seule » ; « Fabrice eut l’impatience de chercher à ébranler l’abat-jour ».

Toutes les femmes montrent de la passion ou des sentiments soit vers un homme ou son reflet princesse de Clèves et le tableau du duc de Nemours, Clélia envers l’abat-jour ou A… avec Franck soit en général avec Esméralda et sa foule de spectateurs.

L’amour est également toujours contraint

- Pour le premier texte : la princesse de Clèves mariée soupir de lui manipule et s’occupant d’objets qui ont des rapports avec Monsieur de Nemours

- Pour le second texte : l’amour malsain que porte Frollo pour Esméralda malgré sa place d’Archidiacre son envie est donc contrainte.

- Pour le troisième texte : le prisonnier est éloigné et à un abat-jour lui occultant la vue qu’il met du temps à percer

- Le mari observe sa femme et son amant malgré le verre des vitres et son mauvais angle de vue qui brouille sa vision

Le jeu est un jeu d’espionnage, de regards et d’interdits avec l’interdiction de l’adultère, la position d’homme d’Eglise, l’emprisonnement ou l’interdiction des sentiments eux-mêmes avec l’amant.

Dans ce même jeu, différents obstacles gênes la vision des personnages tels que la fenêtre et la distance chez Mme de Lafayette, la foule et la lumière dansante chez Victor Hugo, L’abat-jour et la distance chez Stendhal et les vitres déformantes et la distance dans le dernier texte. On peut également retrouver le champ lexical de la vision très présent dans chacun des textes avec « voir, vit, vue, disparu, contemplation, yeux, vu, aperçue, regard, contempler, voyait, aperçois, image, efface, masque, rayon, fausse, angle, projette »

Ce champ lexical dans

- le texte A est présent principalement sous la forme du verbe voir pour appuyer la montée en puissance de la vision comme apport de passion.

- Le texte B se sépare en deux partie la partie avec Gringoire ses yeux brisent son illusion lorsque « une pièce de cuivre jaune qui y était attachée roula à terre » et une seconde partie plus fournie sur Frollo avec une grande description sur ses yeux absorbés dans la contemplation de la femme. Ils permettent aussi de mettre en avant une potentielle folie de Frollo avec une contradiction entre sa place et sa passion pour le corps de la jeune fille, sa passion « malsaine », et son amour pour la dance et le feu. La lumière fait danser beaucoup de couleurs dans la description.

- Le texte C Fabrice est incapable de tenir une journée sans la voir « insupportable de ne pas pouvoir la voir une journée » il en est même à utiliser 15 heures de travail juste pour pouvoir l’apercevoir. Le regard va également dans les deux sens Fabrice regarde Clélia et Clélia regarde l’abat-jour qui lui rappelle Fabrice.

- Le texte D toutes les descriptions sont déformées à cause des défauts du verre et le mari est dans « l’ombre » contrairement à l’amant qui est dans la lumière tellement qu’il n’a plus aucune ombre. On peut relier cela à la jalousie qui est sombre et pas claire. C’est un vrai contraste.

On peut

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