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Atelier sur Maria Chapdelaine

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Par   •  19 Février 2020  •  Cours  •  2 512 Mots (11 Pages)  •  414 Vues

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Taha Anas Mekidiche                                                           10 février 2020

College Montmorency                                                                  Français

Atelier sur Maria Chapdelaine, Louis Hémon, 1913

1. La situation initiale

a) Décrivez brièvement les lieux présentés au début du roman, de la sortie de l’église à l’arrivée chez les Chapdelaine. Quelles caractéristiques dominent cette représentation du territoire canadien?

1. L’église : une petite église de bois avec un large perron, de bois également, juchée au bord du chemin sur la berge haute au-dessus de la rivière. (p.2)

2. Les environs de l’église : le chemin était envahi d’une neige épaisse, les champs l’étaient aussi. Sous ces nuages gris, cette neige toute blanche et toute froide gisait toujours car, les grandes pluies de printemps tardaient à venir. (p.2)

3. Le voisinage de l’église : le voisinage était composé de maison de bois espacées le long du chemin. (p.2)

4. Le village : Sur un chemin glacé qui longeait la rivière, les maisons étaient pathétiquement espacées et éloignées l’une de l’autre. Elles étaient entourées d’une étendue de terrain défriché et les bois se poursuivirent jusqu’à la berge de chacune d’entre elles. De l’autre côté de ce chemin, la bande de terre défriché occupait un espace plus vaste et continue. Les maisons étaient donc plus proche et rallongeaient le village mais, derrière les champs nus de celle-ci, la lisière de bois tel une ombre sans fin, séparait la blancheur froide du sol et le ciel gris. (p.15)

5. La forêt : « la lisière sombre de la forêt si proche qu’elle semblait une menace » (p.2) « Fond vert sombre et de cyprès, sur lequel quelques troncs de bouleux se détachaient ça et là, blancs et nus comme les colonne d’un temple en ruine » (p.15)

6. le chemin avant la traversée de la rivière : Après 2 miles, le chemin continuait en cote et amena vers les pleins bois. On ne voyait plus de maisons, seulement des rangés de bois sortant d’un sol blanchâtre. On ne pouvait y voir que des couleurs ternes. Le vert foncé des sapins, des épinettes et des cyprès laissait place aux innombrables vestiges d’arbres couchés au sol ou encore debout, recouvert de neige, décharnés et noircis. Le chemin s’allonge en suite de descentes et montées. Quelques miles plus tard, le bois s’ouvrit pour qu’en fin la rivière apparaisse. Le chemin continua en dévalant la dernière butte de plateau pour s’arrêter tout prêt du niveau de la glace. Sur le mile montant, on peut y voir quelques maisons primitives abandonnées, comme si elles avaient été bâties là comme témoignage de la présence humaine. (p.15 et 16)

7. La traversé de la rivière Péribonka: la rivière glacée et couverte de neige donnait l’impression d’être une pleine enneigée. (p.2) une nappe blanche et glacée qui peut craquer à tout moment. (p.17)

8. Le chemin après la traversée de la rivière : En quittant le grand chemin, leur parcours se poursuivit sur un chemin qui s’enfonçait dans les bois. Cette piste rudimentaire et encombré de racines, décrivait de petites courbes pour éviter les obstacles. Ensuite, leur route continua sur une montée puis, en plateau au milieu des bois brulés ou on pouvait y apercevoir la descente du flanc abrupt, les masses de pierre du rapide et le versant opposé. Le chemin continua dans la désolation de arbres couchés au sol et des chicots noircis mais, les coteaux de pierre dépassés, les brulés laissaient place aux foules sombre d’épinettes et de sapins. (p.18)    

9. Le terrain des Chapdelaine : À plus de douze miles du village, leur terre était située à l’autre bord de la rivière, au-dessus des Honfleur dans le bois. (p.7) Ils perçurent enfin une terre défrichée, de la fumée qui montait et les jappements d’un chien. (p.18)

     Le vocabulaire péjoratif utilisé tout au long des descriptions des lieux, donne un aspect assez négatif au territoire canadien. Il le représente comme un endroit sombre, lugubre, désolé et ensevelit sous la neige et le bois. Cela crée chez certain, une peur de ce territoire, ce territoire qui peut paraitre hostile et où il est difficile de vivre. Cette peur leur suggère par la même occasion, de ne pas venir y vivre ou qu’il faudrait mieux le fuir au plus vite.  

   

b) Décrivez la maison des Larouche et des Chapdelaine.

     La maison des Larouche : « les murs de planches de la maison étaient tapissés avec de vieux journaux, ornés de calendriers distribués par les fabricants des machines agricoles ou les marchands de grain, et aussi de gravures pieuses : une reproduction presque sans perspective, en couleurs crues, de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré; le portrait du pape Pie IX, un chromo ou la Vierge Marie offrait aux regards avec un sourire pale son cœur à la fois sanglant et nimbé d’or. » (p.12)

        La maison des Chapdelaine : « Le grand poêle à trois ponts occupait le milieu de la maison ; un tuyau de tôle en sortait, qui après une montée verticale de quelques pieds décrivait un angle droit et se prolongeait horizontalement jusqu’à l’extérieur, afin que rien de la précieuse chaleur ne se perdît. Dans un coin la grande armoire de bois ; tout près, la table, le banc contre le mur, et de l’autre côté de la porte l’évier et la pompe. Une cloison partant du mur opposé semblait vouloir séparer cette partie de la maison en deux pièces ; seulement elle s’arrêtait avant d’arriver au poêle et aucune cloison ne la rejoignait, de sorte que ces deux compartiments de la salle unique, chacun enclos de trois côtés ressemblaient à un décor de théâtre,(…). Accrochés au mur, des calendriers illustrés des marchands de Roberval ou de Chicoutimi ; une image de Jésus enfant dans les bras de sa mère : un Jésus aux immenses yeux bleus dans une figure rose, étendant des mains potelées ; une autre image représentant quelque sainte femme inconnue regardant le ciel d’un air d’extase ; la première page d’un numéro de Noël d’un journal de Québec, pleine d’étoiles grosses comme des lunes et d’anges qui volaient les ailes repliées. » (p.20 et 21)

c) Quels groupes de personnages apparaissent en début de récit? Dans quel ordre entrent-ils en scène?

La famille Chapdelaine reçoit des prétendants qui veulent épouser Maria :

Le premier qu’elle rencontre est François Paradis, le coureur de bois.

Le deuxième est Eutrope Gagnon, leur voisin.

Les dernier est Lorenzo Surprenant, Il vit aux États-Unis.    

d) Quel événement vient briser l’ordre initial? Qu’est-ce qui l’annonce?

L’élément qui vient briser l’ordre initial n’est autre que le retour de Maria à la maison. Entre-temps, elle est devenu une belle jeune femme prête à être courtiser et épouser. Le fait que François Paradis veuille veiller un soir chez les Chapdelaine, donne un petit indice sur la situation qui va suivre.

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