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Après la crise financière, quelle a été la conséquence sur le capital transmission ?

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Par   •  19 Juin 2013  •  3 705 Mots (15 Pages)  •  926 Vues

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PARTIE 2: Après la crise financière, quelle a été la conséquence sur le

capital transmission ? :

Au niveau de la première partie, on a pu s’intéresser de près au capital investissement, et plus

particulièrement aux montages de type LBO. Ceci nous a permis ainsi de dresser un portrait

global par rapport à cette activité afin de mieux connaître ses rouages.

Au niveau de cette partie, on essaiera de mettre le point sur l’impact qu’a eu la crise

financière internationale sur les LBO.

Pour ce faire, nous allons essayer de présenter en premier lieu la crise financière, notamment

ses causes ainsi que ses différentes conséquences sur le plan macro-économique, avant

d’analyser en profondeur l’impact qu’elle a eu sur l’activité du capital transmission.

CHP1 : Genèse de la crise financière, et ses différentes conséquences macroéconomiques:

Au niveau de ce chapitre, on va s’intéresser en premier lieu aux origines de la crise financière,

ainsi qu’à son évolution afin d’affiner son analyse et pour mieux la positionner par rapport au

marché du capital transmission, avant d’orienter l’analyse vers les premières conséquences

macro-économiques de celle-ci.

I. La crise financière : remise en cause du capitalisme et de la confiance

démesurée dans l’autorégulation :

La crise financière qui a débuté à l’été 2007 et qui est devenue une crise économique majeure

est celle d’un capitalisme sans borne, d’un libéralisme qui aggrave les inégalités et voue une

confiance aveugle à la capacité d’autorégulation des marchés.

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A. Les origines et le déroulement de la crise financière : illustration parfaite des

dérives du capitalisme :

1. Les subprimes, symbole d’un capitalisme irresponsable et courttermiste

:

Eléments déclencheurs de la crise, les crédits immobiliers « subprimes » ont été distribués

dans un cadre très dérégulé aux Etats-Unis. Ces crédits avaient, par construction, de fortes

probabilités de défaut (incapacité à rembourser des emprunteurs de la part des ménages

souvent à faibles revenus d’autant plus que les crédits étaient généralement à taux variable).

Dès le début de l’année 2007, des alertes avaient été données par la Banque centrale des Etats-

Unis (Federal Reserve ou « Fed ») sur le développement de ces crédits, dans des conditions

parfois frauduleuses.

2. Les subprimes sont l’une des conséquences et des illustrations d’un

modèle qui repose sur le développement de l’endettement, au

détriment de la progression du pouvoir d’achat des ménages :

Cette dérive repose en effet sur un problème structurel : l’appauvrissement relatif d’une part

croissante des citoyens américains. L’économiste Michel Aglietta fait ainsi justement

observer que le salaire médian a stagné en termes réels aux Etats-Unis depuis plusieurs

décennies alors que les plus hauts salaires s’envolaient. Cette réalité n’apparaît pas si l’on se

contente d’une lecture superficielle de la répartition de la valeur ajoutée entre capital et

travail, car l’explosion des plus hauts salaires et des inégalités salariales qui en découle

masque la stagnation du salaire de « Monsieur tout le monde ». Dans ce contexte, pour

stimuler la consommation et l’activité, le modèle américain reposait sur l’endettement : de

plus en plus d’endettement pour des gens de moins en moins payés et de moins en moins

solvables.

La mondialisation a conduit à une nouvelle forme d’équilibre économique : les ménages sont

soumis à une pression croissante sur leurs emplois et leurs salaires, à une échelle mondiale.

Les entreprises mettent en concurrence les territoires de production. Les salariés font les frais

de cette concurrence et voient leurs salaires stagner, quand ils ne perdent pas leurs emplois.

Le pouvoir d’achat des salariés en souffre. Mais les entreprises doivent pouvoir écouler leur

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production, ce qui, compte tenu de la stagnation des salaires, ne s’avère possible que si les

capacités d’endettement des ménages sont développées. La croissance de ces capacités

d’endettement repose à son tour non pas sur la progression des salaires, mais sur la

progression des actifs détenus par les ménages, qui servent de « gage » à ces emprunts :

l’inflation des prix des actifs, notamment immobiliers, entretient ainsi la hausse de

l’endettement, qui permet à son tour l’achat d’actifs et soutient leurs prix... Tous les éléments

d’une bulle spéculative sont réunis.

Cela a été le cas pour l’immobilier américain.

Les

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