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Apprentissage par le jeu

Synthèse : Apprentissage par le jeu. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2020  •  Synthèse  •  1 681 Mots (7 Pages)  •  375 Vues

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Cet article nous fait réfléchir aux relations entre jeu et App. Analyse souvent absente car difficile à mener.

1ère partie : incohérences des pensées et pratiques qui accordent dimension éducative au jeu.

2ème partie : repenser les relations entre jeu et App

3ème partie : intéresse aux pratiques qui essaient d’associer les 2

  • Nous n’avons js cru que le jeu était éducatif :

Fin 18è, début 19è apparait pensée philo romantique qui associe jeu et éducation.

L’idée est d’apprendre contre l’école qui délivrerait un savoir stérile, inutile.  Perceptive alternative à l’école. Ne pas le faire entrer à l’école mais détruire l’école

Fröbel, donne dimension péda concrète ac création jardins d’enfants, jeu est central jusqu’à l’écriture. Mais difficulté d’articuler dispositif éducatif et jeu.

2 visions, interprétations : moyen éducatif en lui-même marqué par la liberté de l’enfant (EU, Allemagne, Angleterre, Japon et autres pays)/ concevoir un matériel qui encadre son activité (France)

En France, le discours sur la valeur éducative est présent mais tt laisse à penser que personne n’y croit. Car tt un ensemble de matériels est proposé et le dév de ces jouets éducatifs ou instructifs montre le manque de confiance dans le jeu ordinaire, car pas assez sérieux pour App qqch.

On propose des jeux éduc qui cadrent l’activité ludique.

Paradoxe : si on a confiance ds le jeu et ds l’enfant jouant, inutile de concevoir du matériel spécifique.  

- matériel proposé au gd public (adultes pr acheter pr enfants)

- jeux proposés aux maternelles, approche ludique

- ?

- dév jeux sérieux jeux vidéo en y greffant des obj péda.

On ne laisse pas l’enfant jouer, on oriente son activité, logique de ruse

D’où ? où est le jeu ? Y a-t-il un joueur pour jouer ? …

La valeur éducative relève d’une rhétorique, discours qui a pour but de convaincre sans s’appuyer sur des arguments.

S’est dév selon les lieux et les cultures une rhétorique du jeu pour valoriser le jeu libre ou pour faire passer pour du jeu un ex.

Valoriser le jeu tel qu’il est ou le transformer en qqch de visiblement éducatif.

  • Pourquoi devrait-il y avoir des relations entre jeu et apprentissage ?

Un discours rhétorique et moins scientifique.

???

Le jeu : son univers n’est pas scolaire, ce n’est pas une activité visant l’éducation

C’est un loisir, pas imposé, choisie, sans contraintes. Sa place est ds la cour de récré, jeu libre.

Les caractéristiques du jeu selon Brougère : 2 + 3

- 1ère caractéristique : le second degré, une fiction, faire semblant, pour de faux, simulation, un monde autre

- la décision, on décide de jouer, d’arrêter le jeu. Une succession de décisions. Il est structuré par la décision. Pas d’incidence sur le monde réel.

Ces 2 critères suffisent pour saisir la dimension ludique ou non des situations. Jouer = décision du joueur d’entrer ds un univers du second degré.

- les mécanismes de la décision (se mettre d’accord sur les méca de décision, notion de règle)

- la frivolité, l’absence de conséquence

- l’incertitude, on ne sait pas comment cela va se terminer

  • Aucune raison justifiant la relation entre jeu et App, pas plus qu’avec une multitude d’autres activités.
  • Où chercher l’App : ds le jeu ou ds ce que fait celui qui joue ? balayer ou jouer à balayer

Comme toute expérience humaine, le jeu a des effets non recherchés, les App informels.

On joue pour le plaisir, pas pour App. On ne voit pas les App. D’où la formalisation pour rendre visible l’App. L’App ne relève pas du dispositif, de la situation (éduc ou ludique) mais de l’effet qu’elle a sur l’enfant. On montre des dispositifs pas leur efficacité.

Difficile en France d’accepter que l’App ne se voit pas, qu’enseigner n’est pas App.

Le jeu renvoie aux App informels, … en situation informelle. On ne peut rendre visible que la didactique, le « faire App ».

On n’y croit pas … D’où l’idée de formaliser, on veut rendre visible l’App dc construire un dispositif éducatif. Or l’App n’est pas lié au « faire apprendre » lors du jeu.  SCANDALE car en France on pense que seule la forme scolaire permet des App.

  • Pourquoi devrait-il y avoir des relations entre jeu et App
  • Quelle place fait-on aux App en situation informelle ?

ProBlème En fait la question n’est pas celle du jeu mais celle de l’éducation formelle versus App en situation informelle. Accepte t’on tel quel un App en situation informelle ou faut-il formaliser les situations ludiques, les transformer à la marge pour donner un peu de poids éducatif ou en profondeur pour en faire des situations formelles ? ou les intégrer en conservant leur dimension loisir mais en les accompagnant d’un débriefing ?

Question pas propre au jeu : cinéma, télé, loisir, échanges scolaires, activités sportives libres, …

  • La transformation du jeu pour lui donner l’allure qu’il convient pour rentrer à l’école.

On veut transformer l’activité ludique en activité éducative. Cela affecte la frivolité en 1er lieu mais aussi la décision et l’incertitude.  On va minimiser les conséquences (pas d’évaluation) ou bien introduire des conséquences pour le rendre sérieux. Alors on transforme le joueur en élève, rapport au jeu différent.

Exemple recherche qui porte sur la comparaison de la vie des enfants de 2/3 ans dans 4 types de structures.

Crèche : pas d’élève

Ecole maternelle en ps : obj est de socialiser les enfants et de les transformer en élève. Joueurs en récré et lors des coins jeux. Mais le jeu a vite une tonalité sérieuse.

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