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Quels sont les mécanismes mis en jeu pour l’apprentissage lors du conditionnement de peur ?

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Par   •  14 Septembre 2013  •  1 708 Mots (7 Pages)  •  1 213 Vues

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Il existe un lien entre l’environnement et les réponses physiologiques entrainées. Un des cas concrets est le conditionnement de peur. Il s’agit d’un conditionnement pavlovien, réflexe involontaire provoqué par un stimulus extérieur. Il résulte d’une association entre un stimulus inconditionnel (SI), c’est-à-dire un stimulus sensoriel qui déclenche une réponse physiologique automatique, et un stimulus conditionnel (SC). Le SC est initialement un stimulus neutre que l’on répète et qui suite au conditionnement entraine la même réponse que le SI même si ce dernier est absent. Il existe donc un mécanisme d’apprentissage dans le conditionnement de peur. Quels sont les mécanismes mis en jeu pour l’apprentissage lors du conditionnement de peur ?

Le rat est un animal qui à un comportement typique en effet en cas de stress ou de peur l’animal fait du « freezing » (posture figée) ou émet des ultrasons par exemple. Les chercheurs vont donc pouvoir analyser le comportement de l’animal pour comprendre ce qui ce passe lors de ce conditionnement. Le conditionnement de peur se compose de 2 phases une phase d’entrainement et une phase de rétention

La 1ère partie de l’étude se passe pendant la phase d’entrainement, elle a pour but de déterminer l’implication de la transmission du glutamate dans l’amygdale ainsi que le rôle de l‘amygdale dans l’apprentissage. Rappelons que le glutamate est le principal neurotransmetteur excitateur de l’amygdale et qui se fixe au niveau des récepteurs NMDA.

L’entrainement est une phase d’apprentissage où les rats doivent associer un son SC à un choc électrique SI L’association est répétée 10 fois . De plus cet apprentissage se fait dans une cage particulière. *Le 1er jour de l’expérience la première moitié des rats reçoit une injection de LCR (contrôle car le LCR est l’environnement physiologique des cellules dans le cerveau). L’autre moitié des rats reçoit une injection d’AP5 qui est un antagoniste des récepteurs NMDA empêchant donc la transmission en inhibant le glutamate. On soumet les rats à l’entraînement et on analyse le temps de freezing des 2 groupes afin de savoir si l’apprentissage s’est fait. On constate que les animaux contrôle (injection LCR) passe environ 80% de temps en freezing en revanche les rats injectés à l’AP5 ne passent que 40%du temps à être figés ; Il y donc une diminution de quasiment la moitié du temps passé en freezing lorsque il y a injection d’AP5. L’apprentissage semble ne pas se faire. *Le 2ème jour de cette étude les animaux ne reçoivent pas d’injection avant le test mais pendant puis on place les rats dans la même cage que le jour 1 afin de savoir si l’animal associe la cage au choc électrique c’est ce que l’on appel un test de contexte. On voit que les rats avec une injection de LCR passent 80% de temps en freezing en revanche les rats injectés à l’AP5 passent moins de 20% en freezing. Donc il y a donc eu apprentissage des rats injectés au LCR, association de la cage au choc or les rats injectés à l’AP5 ne semblent pas se souvenir de la cage ni du fait qu’elle soit associée au choc. *Le 3ème jour on réalise un test de son moins sensible que le test de contexte, le son diffusé est le même que celui utilisé le J1 lors des associations, mais cette fois on prend une cage différente Les rats « contrôle »injectés au LCR passent 50% de temps en posture figée et les rats injectés à l’AP5 eux ne passent que 10% à peine en freezing. On conclut que les rats n’ont pas peur ils n’ont pas associés le son au choc.

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