LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Apollinaire, "zone"

Cours : Apollinaire, "zone". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2022  •  Cours  •  2 011 Mots (9 Pages)  •  425 Vues

Page 1 sur 9

Linéaire 6 (poésie): Apollinaire, "zone", extrait v71->88  p13-14

Ce long poème nous raconte une balade dans paris. Une journée voir une nuit passer  à errer dans la ville de Paris

Et on navigue entre rêve et réalité, on voyage à travers l’EU pour revenir à Paris ensuite

[Lire le poème en entier à la maison à la lumière de ces précisions]

On pourrait considérer qu’on a un extrait en deux partis

On verra au cours de l’étude qu’on pourra distinguer 3 mouvements

Le fil directeur : L’un qui s’attachera à l’alternance de rêve et réalité  et l’autre le combat entre tradition -modernité poétique

Vers 1 :

 Avant on était dans les cieux, et ailleurs dans un autre temps on a le Phoenix

On est dans la mythologie

On a un retour sur terre

On a une  poésie apollinienne

On passe des dieux à l’homme

L’extrait commence avec le mot maintenant qui s’ancre dans la parole, énonciation

Utilisation particulière dans la mesure l’interlocuteur ou le « tu » parle du locuteur. Donne un effet de distanciation. Ça permet aussi au lecteur de vivre l’histoire, on va le prendre pour nous. Donc c’est une manière de nous faire marcher à Paris.

« Marche dans Paris » :

Poésie urbaine, citadine  depuis Baudelaire : modernité = ville

On a tout seul dans la foule : paradoxale, on doit proposer une interprétation 

Il faut rejoindre la foule : il veut que le poète revienne parmi les hommes

La poésie est à la fois une expérience de la solitude et de l’humanité en commun

Les interprétations s’ajoutent mais ne se soustrait  pas

Si on a des idées différentes en commentaire il ne faut pas choisir mais les utiliser

Clin d’œil très fort à  Lamartine

Vers 2 :

On passe d’un vers à l’autre sans aucune ponctuation. C’est le cas dans tout le poème même dans tout le recueil, marque de modernité radicale. C’est un choix assumé.

On perçoit ces deux vers comme 2 propositions indépendantes. La construction syntaxique est simple.

Il y a les deux mouvements en même temps.

Le verbe est post posé « roule » donc posé après.

Écart par rapport à la vie courante mais habituelle en poésie.

« Des troupeaux d’autobus. » On a des dentales [d][t]

On a une allitération en dentale

On a une assonance en [o]

 Écriture euphonique ‘jolie’

En même temps on a une métonymie. Côtés cohérent et ça s’oppose à   elle-même :

Image saugrenu-cocasse

Ici c’est l’écriture qui est ancienne au service de l’image nouvelle.

Il file la métaphore avec « mugissant » et en même temps elle met en scène les travaux des champs (poésie bucolique)

En même temps « mugissant » -> on le retrouve dans la poésie romantique pour les vents

ce texte est un mille-feuille de référence.

Poésie bucolique                                   +      = nouveau lyrisme « esprit nouveaux »

              Romantique | nouvelle         +

Entre les vers 1 et 2 :

Chute haut/bas

Cela créer un effet burlesque/grotesque

v. ¼ syllabes/

v.1    15 syllabe

   2      13-------

    3     12--- alexandrin

Quand on est un lecteur, quand on voit des vers long on s’attend à des alexandrins mais Apollinaire joue avec cette attente. Elle témoigne de la présence de la tradition dans le poème -🡪 moderne  

Le lecteur attends des rimes : il y en a mais pas tout le temps donc irrespect de la tradition. Un peu plus loin dans le poème : « mussée » et « près » ne sont pas des rimes mais sont presque.

V3-4 :

On a une expression relativement classique de la tristesse amoureuse. On est du côté des nobles : noblesse du sentiment. Au milieu de cette phrase il y a « gosier » et c’est du registre bas donc on retrouve un écart burlesque

V4 :

Nostalgie « absolue »

Souvenir d’un amour perdus, avec le jamais plus : 2 adverbes : l’idée de la mélancolie

Jamais plus : l’idée de la mort

On a un grand écart entre propos infiniment sérieux et blague  

V5 :

« Si tu vivais…. »

De nouvelle fois l’idée de  nostalgie

Idée de l’abandon -🡪 avec le mot monastère

L’idée de l’amour est intiment, amour malheureux.

Si tu vivais » : allusion à la poésie ancienne. L’entrée dans un monastère est la chasteté et solitude. Chaque mois il est toute seule donc idée de solitude. Le vers 5 compte  17 syllabes, la mesure de l’alexandrin est complétement dépassé.  Le verset est autonome et longue. On a un verset comme par hasard on le retrouve dans les textes religieux. On voit qu’Apollinaire travaille son écriture 🡪 classique/tradition. Quand il y a des désaccords on passe à la modernité.

V6 :

Est-ce que ce « vous » est la foule, Apollinaire, nous, ces trois valent. Le vers mesure 17 syllabes et il y a une rime parfaite. Des mots qui se ressemblent, beaux à l’oreille et visuellement. Il y a le mot honte coince, le recours à dieu est incongru.

V7 :

On avait honte mais là on a « moque ». Tout s’inverse, avec le sérieux et l’ironie. Il a un regard ironique vis-à-vis de lui. On est passé extrêmement rapidement de monastère donc très près de dieu mais là maintenant on est dans l’enfer genre pote avec le diable.

...

Télécharger au format  txt (10.6 Kb)   pdf (64.6 Kb)   docx (12.5 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com