Anglais - Harcèlement femme

Dénigrement, intimidation, soumission, manque de reconnaissance, … sont des situations auxquelles certaines personnes doivent faire face sur leur lieu de travail. Le corpus étudié, composé de quatre documents, a pour sujet le harcèlement au travail. L’essai Le harcèlement moral paru en 1998, par Marie-France HIRIGOYEN, traite du harcèlement moral et ses conséquences. L’article paru dans Le nouvel observateur en novembre 2002 par Sophie DES DESERTS s’intitule « Harcèlement moral = la nouvelle donne » et a pour thème le harcèlement moral subi par Françoise. L’extrait de « Stupeur et tremblement » évoque la rigueur implacable dans une firme japonaise, publié en 1999 par Amélie Nothomb. L’illustration de SELCUK datant de janvier 1999 parue dans « Le nouvel observateur » représente l’idée du Bouc-émissaire.

Ce corpus permettra de répondre à la question suivante comment le harcèlement se manifeste-t-il ?

Dans un premier temps, le corpus permet de constater que l’homme est une proie au harcèlement puis les manifestations du harcèlement seront analysées, pour finir ses conséquences.

        Il n’y a pas de harcèlement sans une victime et un harceleur.

Mais qui sont les harceleurs ? Ceux qui profitent de la faiblesse d’une personne dans le but de dominer. L’auteur Marie-France HIRIGOYEN dénonce les supérieurs hiérarchiques qui sont pour elle les principaux harceleurs au travail. En effet, elle compare les supérieurs hiérarchiques à des « grands pervers » qui s’en prennent à leurs subordonnés. Ils profitent de leur pouvoir pour écraser les plus faibles dans le but d’avoir encore plus de puissance. Sophie DES DESERTS reprend cette idée dans son article en évoquant le désir de toute puissance. Les dirigeants ont le besoin de dominer toujours plus, ils agissent par caprice, pour assouvir à leur obsession de pouvoir, de puissance. Cette obsession mène à un pouvoir destructeur comme Amélie NOTHOMB le décrit. Elle compare le supérieur à un ogre, qui fait référence à un monstre, quelque chose de cruel, d’abominable. Tout comme les trois autres auteurs, l’illustration montre, par une vue en plongée, que le supérieur domine son salarié et l’écrase.

Si des personnes agissent ainsi c’est parce qu’elles ont des raisons à cela. Selon Marie-France HIRIGOYEN, les chefs harcèlent afin de se valoriser, de gagner en confiance et de compenser leur fragilité identitaire pour les plus petits chefs. Sophie DES DESERTS partage cette idée que les petits chefs se sentent mal dans leur peau et ont ainsi besoin de montrer qu’ils sont les supérieurs et qu’ils dominent. Ils ont le besoin d’acquérir en estime de soi. Sophie DES DESERTS évoque le côté « pervers » tout comme Amélie NOTHOMB avec l’humour sadique du vice-président. Ils ne trouvent que du plaisir dans la souffrance qu’ils infligent, c’est un désir obsessionnel. SELCUK illustre cette perversion par le sourire du patron sur les photographies.

        Il n’est pas forcément évident de reconnaitre le harcèlement, car celui-ci peut être sous différentes formes.

Isoler sa victime fait partie du harcèlement. En effet, la victime se retrouve seule, sans contact, dans un coin sombre, sans aucuns signes d’existence comme l’évoquent Marie-France HIRIGOYEN et Sophie DES DESERTS. Les personnes autour d’elle s’éloignent petit à petit, et ainsi la victime se retrouve écartée du groupe. Tout dialogue entre salariés est interdit durant le travail. Ils sont poussés à rester de leur côté. L’isolement ressort également dans l’illustration de SELCUK, l’homme se retrouve seul, et consigné par la porte fermée.

Les menaces arrivent par la suite. Le patron illustré par SELCUK a une lettre en main, il menace certainement son employé de licenciement. Tout comme HIRIGOYEN qui explique que les salariés travaillent sous la menace de licenciement, la pression. Le supérieur met un poids constant sur les épaules de ses salariés par des menaces, par la culpabilité d’être la cause des mauvais résultats, d’être responsable de l’échec … DES DESERTS soutient l’idée d’une forte pression dû à des exigences importantes, à une demande d’autonomie, suivi d’un risque de chômage.

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