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Analyse de situation en institut de soinse infirmiers

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Par   •  10 Avril 2017  •  Dissertation  •  2 073 Mots (9 Pages)  •  1 145 Vues

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Instituts de Formation en Soins Infirmiers                                                                   Promotion 2016-2019                   

74, Voie du Toec                                                                                                  

31059 TOULOUSE                                                                                

Intégration des savoirs et posture professionnelle infirmière

                                           Unité d’Enseignement 5.8 S1 : Stage 2

Analyse de situation : L’importance du projet de soins et du projet de vie, pour une prise en charge collégiale et personnalisé d’un résident en EHPAD

    La situation que j’ai choisi d’analyser se déroule lors de mon stage en maison de retraite.
Cette structure est une EHPAD du CCAS qui accueille les personnes dépendantes de plus de 60 ans. Elle possède 64 lits répartis sur 3 étages. Au rez-de-chaussée se trouve l’USSA (Unité de Soins Spécialisé Alzheimer) composée de 14 résidents, au premier et au second se trouve ce que l’on appelle l’hébergement avec 25 résidents à chaque étage.

Le personnel comprend une directrice, une cadre de santé, un médecin, des infirmières, des aides soignantes (AS), des auxiliaires de vie, une psychologue, une pédicure, des kinésithérapeutes rattachés, une animatrice et une coiffeuse.

La situation se déroule un vendredi soir, lors de ma deuxième semaine de stage avec les AS. Ce jour là, j’étais présente sur la structure de 14h à 21h. Au moment du goûter à 15h30, je me propose de le donner à Madame L. Cette dernière est une résidente âgée de 77ans, qui est veuve et qui a été évaluée comme étant à GIR 1 lors de son entrée. Elle présente de nombreux antécédents médicaux et chirurgicaux dont notamment une maladie d’Alzheimer très avancée (d’ailleurs non traitée en raison de son stade et des effets secondaires des médicaments) et un syndrome dépressif chronique. A ce jour, depuis son institutionnalisation, Madame L présente un état de maigreur voire de dénutrition très alarmante (IMC à 16, pèse 45 kilos). La résidente ne mange et ne boit que très peu, ce qui entraine également une prise irrégulière des traitements médicamenteux. Madame L doit être stimulée et aidée pour la prise de chaque repas. Elle ne mange plus toute seule.

Une alimentation avec des compléments alimentaire a été débutée depuis maintenant plusieurs mois, seulement Madame L n’aime pas les crèmes hyper-protéinées (HP) , elle ne boit que les jus HP. De plus, Madame L est alitée quotidiennement car elle présente un état de fatigue très important : cela est en lien avec la dénutrition. C’est une résidente qui est grabataire et très dépendante.

En ce qui concerne la communication, Madame L ne communique quasiment plus verbalement. Elle arrive à dire « oui » et à faire des signes de hochement avec la tête. Cependant, elle communique beaucoup avec le regard. Nous en tant que soignants, nous utilisons beaucoup le toucher pour tenter de l’apaiser, de la rassurer et de la détendre.

Pendant plus de 2 semaines, Madame L a été réhydratée en sous-cutanée avec des solutions de NaCl et de Glucosé à 5%. Mais depuis maintenant plus d’une semaine, le médecin a décidé de stopper la réhydratation.

Avant de demander aux aides-soignants pour la prise du goûter, je me dirige vers la chambre de Mme L. pour m’assurer qu’elle ne dorme pas.

Je retourne à l’infirmerie, dans laquelle se trouvait la cadre de santé de l’établissement. Je lui demande alors conseil en ce qui concerne les aliments que nous pourrions lui proposer. La cadre de santé m’informe alors que Madame L peut manger de tout tant que cela est mixé, mis à part les crèmes hyper-protéinées qui ne sont pas à son goût. Nous nous mettons d’accord sur une compote et un jus HP.

Le soir, étant donné que le goûter s’était bien passé, je me propose de nouveau pour aller donner le repas à Madame L. Je me dirige donc vers l’aide soignante de service ce soir là et vers l’ASH qui étaient en train de distribuer les repas dans la salle commune de l’unité.

Je leur demande leur accord qu’ils me donnent sans problème. Nous commençons alors à discuter de son menu, tout en veillant à conserver des aliments mixés. J’échange avec l’AS qui me dit de n’utiliser que des compléments alimentaires de type crème et jus HP. Je leur propose alors de tenter de la purée de chou-fleur (menu du soir) et un peu de quiche (écrasée dans la purée) et que dans le cas où Madame L ne les mangerait pas, nous en reviendrons au compléments alimentaires. L’ASH me dit que oui après tout nous pouvons tenter. Je tente de justifier mon choix en les informant, que 2 jours plus tôt, Madame L avait bien voulut manger de la purée de pomme de terre et 2 petits suisses.

A ce moment là, je me rends compte que l’aide soignante était en train de chuchoter. Elle commençait à s’énerver mais je ne comprenais pas pourquoi. Puis elle a commencé à faire comprendre son mécontentement mais elle ne s’est jamais adressée directement à moi.

Elle dit tout haut : « Je ne suis pas d’accord, nous ne donnons que des crèmes et des jus hyper-protéinés à Madame L, c’est ce qui a était décidé à la réunion de l’étage. Moi ça ne me plait vraiment pas ».

A ce moment là, je me dirige vers la chambre de Madame L, je ne ne parviens pas à la réveiller elle dort profondément : que se soit par le toucher ou pas la parole. Je retourne dans le séjour et me dirige vers l’ASH en lui expliquant la situation. Nous mettons alors son plateau et ses traitements de côté. Il m’explique qu’il sera possible de retenter plus tard.

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