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Analyse de situation Refus de soins

Étude de cas : Analyse de situation Refus de soins. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2022  •  Étude de cas  •  1 620 Mots (7 Pages)  •  862 Vues

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Etudiante en première année, je réalise mon second stage de 5 semaines dans l’unité de soins longues durées (USLD), « qui permet d’accueillir et de prendre en charge des personnes présentant une pathologie organique chronique ou une polypathologie, soit active au long cours soit susceptible d’épisodes répétés de décompensation et pouvant entraîner ou aggraver une perte d’autonomie durable » . Les situations cliniques en unité de soins longue durée requiert un suivi médico-psycho-social rapproché par une permanence médicale et une présence infirmière continue. Les modalités de prise en charge sont adaptées au type de malade accueillis, notamment les personnes âgées dépendantes présentant des troubles cardiovasculaires, neurologiques, du diabète, des troubles de démence ou de polypathologies. La prise en charge en USLD se traduit par des soins à visées curative, préventive, palliative et éducative.

L’unité de soins longue durée dans son ensemble compte 97 lits, cependant l’étage auquel je réalise mon stage n’en compte que 32, il s’agit d’un secteur fermé pour personnes démentes et déambulantes.

L’équipe pluridisciplinaire est composée d’une secrétaire, d’une assistante sociale, d’un diététicien, d’un kinésithérapeute, d’un ergothérapeute, d’un orthophoniste, de médecins, d’ASH (Agents des Services Hospitaliers), d’aides-soignants, d’infirmiers et de cadres de santés.

Pendant mon poste de l’après-midi de 11h30 à 19h, lors du tour de médicament de 12h avec l’infirmière, nous préparons le traitement de Mr B ; qui est composé le midi uniquement de deux MODOPAR, je vais apporter son traitement à Mr B qui est installé dans son fauteuil et semble observer le mur. Je m’approche de lui et entre en contact avec lui par la parole et je lui demande ainsi de prendre son traitement devant moi comme à son habitude. Mais celui-ci refuse de prendre le traitement, laissant les 2 comprimés sur la table en nous disant que « celui-là ne lui plaisent pas et qu’il ne veut donc pas les prendre ».

Au vu de son refus j’insiste et j’essaye dès lors de comprendre pourquoi ceux-là ne lui plaisant pas en vain. C’est alors que l’infirmière intervient et nous entamons donc un dialogue avec Mr et lui expliquons en quoi ses traitements sont importants pour lui et son souhait de retour à domicile auprès de son épouse, mais Mr refuse toujours et nous dis qu’il les prendra peut-être plus tard s’il en aura l’envie. D’autant plus que les jours précédents Mr avait déjà refusé à plusieurs reprises ses traitements et chuté à deux reprises, dont une ayant causé de nombreuses plaies au niveau de son visage, des chutes dans le cadre de son Parkinson d’après le médecin.

Au vu des nombreux refus de Mr quant à la prise de son traitement, et les comprimés de Mr étant orodispersible, l’infirmière décide les mettre dans le verre de Mr au moment de sortir de la chambre sans que celui-ci ne s’en aperçoive afin qu’il les prenne sans s’en rendre compte.

Face a cette situation je me suis retrouvée perdue face à la posture à adopter face à un refus de soins de ce type d’autant plus au vue des conséquences physiques qu’à déjà causée sa pathologie lorsque Mr refusait ses traitements.

Analyse :

Questionnement :

- Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

- Comment réagir face à un refus de soins ?

- Une personne juge comme démente peut-elle être en mesure de refuser un soin ?

- La sécurité du patient par la prise du traitement est-elle plus importante que son refus ?

- Pourquoi un patient dément peut-il être amené à refuser un soin ?

- Le patient a-t-i bien compris en quoi ses traitements sont importants ?

- Le patient a-t-il connaissance de sa pathologie, l’a-t-il compris ?

- La liberté individuelle est plus importante que la sécurité ?

- Y a-t-il des limites à la liberté de choix individuelle ?

- Quel sont les éléments pouvant faciliter la communication avec une personne démente ?

Problématique :

Un patient dément institutionnalisé atteint d’une pathologie importante nécessitant un traitement régulier peut-il refuser la prise de ceux-ci même si cela le met en danger ?

J’ai choisi cette question et cette situation car elle m’a mis en difficulté quant au positionnement professionnel à avoir face à un refus de soins, notamment un refus de prise de traitement au vu des conséquences qu’a le fait de ne pas les prendre.

Je souhaitais donc approfondir le sujet du refus de sois notamment médicamenteux et mettre en avant les risques d’un refus de soin autant pour le soigné que le soignant.

Comprendre :

Pou approfondir le sujet du refus de soins, il faut d’abord comprendre de quoi il s’agit, et quel sont les textes et les lois qui en résultent, mais également quel sont les risques d’un tel refus autant pour le soigné que pour le soignant.

Pour commencer, il faut comprendre ce qu’est un refus de soin et quels peuvent en être les causes.

Le terme d’acte de soin est après la haute autorité de santé (HAS) un ensemble cohérent d’actions et de pratique mises en œuvre pour participer au rétablissement ou à l’entretien de la santé d’une personne.

Le

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