Analyse De Pratique: injection de calmant en psychiatrie

Analyse de pratique professionnelle

Lieu et période de stage : C.H. Bélair M.A.S « Clos de la fontaine » du 15/10/12 au 02 /12/12

Situation :

La situation que j’ai décidé de décrire et qui m’a interpellé s’est déroulé le vendredi 19 octobre 2012. Ce jour là, je me trouvais en collaboration avec l’infirmière du service, Madame S., en poste ce jour là et une aide Médico-psychologique, mademoiselle C.

Ce jour là, la mâtiné se déroulait comme d’accoutumé lorsque que sur le coup des 11h mademoiselle M, résidente, est venue me voir pour avoir une paire de chaussette. Voyant que la résidente ne portait pas de chaussette, je pris l’initiative d’accéder a sa requête et alla dans la pièce ou était stocker le linge personnel de cette résidente. (En effet celle-ci souffrant de crise clastique*, le linge n’est pas dans sa propre chambre). Celle-ci me suivis et lorsque je cherchais les chaussettes, profita dans moment d’inattention de ma part pour subtiliser un de ces pull. J’ai ensuite décidé de récupérer le pull par le dialogue mais Mademoiselle M prétextait que le pull qu’elle portait ne lui plaisait pas et qu’elle préférait ce pull d’une couleur différente. Je décidai donc de forcer pour récupérer ce pull mais

la résidente n’était décidément pas disposée à me le rendre. Je décidai donc d’appeler une A.M.P et une IDE en renfort voyant que même en forçant il m’était impossible de le récupérer. Celles-ci arrivaient assez rapidement et pensant comme moi que la requête de mademoiselle M n’était pas justifier décidèrent de lui reprendre le pull. Après 15 minute à forcer a 3 pour récupérer le pull je suis parvenu a reprendre le pull et à aller le ranger assez rapidement mais mademoiselle M par contre a commencer a rentrer en crise. En effet celle-ci se mis à pleurer et à hurler. Nous avons donc tenté de la calmer par le dialogue en lui expliquant pourquoi son geste n’avait pas lieu d’être et pourquoi nous avions raison de lui avoir repris. Voyant que le dialogue n’avait pas beaucoup d’effet l’Ide décida de lui proposer une injection de LOXAPAC*, tout de suite acceptée par la résidente qui nous répondit affirmativement lorsque nous lui demandions si elle se sentait mal (au niveau psychologique). Une fois l’injection réalisée (faible dose), celle-ci se sentit immédiatement mieux et calmée alors même que le Loxapac n’avait pas encore pu faire effet.

Questionnement :

Ce qui ma interpellé lors de cette situation est double,

tout d’abord le faite que mademoiselle M a répondu affirmativement lorsque nous lui avons demandé si elle voulait une injection ce qui est loin de mes représentations antérieures de l’injection de calmant en psychiatrie. Et en second temps, le fait que la résidente ait été calmée avant même que le traitement n’ait pu faire effet.

Définition :

Crise clastique :

En psychiatrie, se dit d'une crise au cours de laquelle le sujet devient violent et brise des objets. Cela correspond à une auto/hétéro agressivité sur les personnes et le matériel

Loxapac

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