Analyse Aragon
Commentaire de texte : Analyse Aragon. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar ocklay • 21 Septembre 2015 • Commentaire de texte • 616 Mots (3 Pages) • 968 Vues
On peut tout d'abord observer dans ce poème aux rimes embrasssées , un rythme invariable extrêmement régulier donné par les quatrains dont chaque vers est une octosyllabe , ce qui suggère une certaine musicalité .
Le poète semble désigner Elsa comme une partie de lui-même indissociable étant son reflet dans le miroir et elle sa muse . Ainsi aux vers 1 et 2 " toi dans moi qui bouge", "toi qui flambe dans moi " , on observe un parralélisme entre les pronoms personels "toi" et "moi" qui semblent automatiquement rattachés l'un à l'autre . La préposition "dans" viens renforcé l'idée de proximité physique de ces deux êtres qui ne forment plus qu'un .
On peut également observer une suplication faîte à la femme aimée qu'il implore de venir se contempler afin que lui , son miroir puisse la revoir . Cette conjuration est montré par l'emploi de l'impératif tout au long du poème aux vers 17,21,28,29,30,31,32 ;"envahis moi " , "montre moi" .
Dans ce poème, on peut également remarquer l'analogie faite par l'auteur entre le miroir de sa bien aimée et lui même . V11 " dans mon cadre" .
Le poète exprime l'idée que son univers se réduit à ce miroir dans lequel il est condamné au néant . V13"dans ce cardre profond et sombre " en effet sa muse partie, sa fonction de reflet devient absurde et tragique .
Un poète près à tout pour récupérer la femme qu'il aime . v18,19 "prend mes plaines, prend mes collines" on note une anaphore qui insiste sur sa détermination à se dépossséder et mettre à nu pour qu'elle revienne . l'emploi du pronom possessif "mes " accentue encore le caractère personel de tous ces dons qu'il est pret à lui sacrifier . V19,20 on a un rythme ternaire qui donne une impresision d'accumulation montrant l'abondance de ses promesses . On observe également une allitération en s "salines les soirs les songes" évoquant un sifflement dans lequel il murmure des promesses impossibles .
Enfin il la flatte et l'idéalise . "plaisir de ma nuit " ma fugitive passagère " ma reine" autant d'expression mélioratives qui désigne celle qu'il considère sienne comme le montre l'emploi du déterminant possessif . On peut aussi constater l'hyperbole méliorative au vers 23,24 "comme tu est belle ,mieux que ..., plus qu'un peuple qui se rebelle " qui vient renforcer l'éloge de cette femme et de sa beauté . Il la présente comme une déesse de la nature "cheveux de fougère " , yeux couleurs de pluie ", au vers 10 également il compare son attente à celle de la terre pour le printemps et au vers 30 assimile son retour avec celui "des nuages des cieux " achevant ainsi le portait d'un être divin et innaccessible .
On retrouve des indices de la passion amoureuse . Notament "le rouge" que met la muse sur ses lèvres ou le fait de l'associer au "plaisir de sa nuit " .
Le poète nous révèlement le portait d'une femme innaccessible qui lui échappe toujours . "ou es-tu ? " Est une question redondante qui montre son incapacité à déterminer le lieu ou elle se trouve à en faire seulement l'hypothèse . Au vers 6 également l'adjective antéposé "fugitive passagère" la caratérise comme insaissable même un instant le passage n'étant pas quelque chose que l'on peut saisir ou figer . L'idée d'un personnage insaissisable se retrouve au V 26 "un passage de sauvagine " dans lequel le poète utilise l'image d'un oiseau migratoire pour expimer l'impossibilité de retenir ce personnonage ou que ce soit .
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