Acte 5 Scène 5 Lorenzaccio

Commentaire de texte  : Lorenzaccio

Ce texte est un extrait de la pièce de théâtre Lorenzaccio,  un récit à propos d'un conflit entre deux familles, les Strozzi et les Salviati, sur la mort par empoisonement de la sœur Strozzi. (faire deux phrases). Cet extrait décrit une rencontre entre un enfant de chaque famille et leurs précepteurs. Une rencontre d'abord courtoise qui ensuite montre la teneur de la rancune entre les deux familles.

L'extrait commence avec les deux précepteurs se saluant, alors qu'on pourrait s'attendre à une certaine rivalité entre ces deux personnages, entre hommes de lettres, et encore plus considérant qu'ils sont opposés en de nombreux points : l'un est avec les Salviati, l'autre avec les Strozzi, du côté du duc et l'autre des Républicains.

3,5lignes pour une phrase, c'est trop. Décompose, aère et rajoute.

Mais au premier coup d'oeil, le premier précepteur appelle l'autre "Sapientissime doctor" ce qui veut dire "Le plus sage des docteurs" en latin. Le latin est utilisé pour donner de la solennité à la scène et instaurer une aura de sagesse sur les personnages des précepteurs. Il lui parle avec un vocabulaire très riche et noble, s'inquiétant de sa santé par les temps qui courent et toutes sortes de politesses. Le deuxième répond agréablement, utilisant un vocabulaire similaire et flatte le premier : "une rencontre aussi érudite et fleurie que la vôtre", "cette main gigantesque d'où sont sortis les chefs-d'oeuvres de notre langue". Cette accumulation d'hyperboles et de métaphores sert à montrer que les deux précepteurs sont des hommes de lettres et de grands érudits. Mais on peut aussi se demander si cette surenchère de politesse est sincère ou bien un jeu, une rivalité entre deux personnes de haute éducation qui cherchent à prouver que la leure a été meilleure, en trouvant le meilleur compliment ou le plus de formules de politesse possible.

Le deuxième précepteur fait mention du nouveau sonnet du premier, dont toute la ville parle, et le presse de le lui faire découvrir. Cette allusion subtile a pour but de montrer que la situation politique actuelle est une affaire qui concerne et occupe toute la ville. La phrase à la ligne 17 : "Vous serez peut être étonné que moi, qui ai commencé par chanter la monarchie en quelque sorte, je semble cette fois chanter la république.", montre que le premier précepteur est du côté des républicains. Puis il commence à déclamer ses vers à la demande du deuxième précepteur.

Pendant ce temps, les deux enfants se saluent en s'insultant, créant un contraste net entre le vocabulaire noble des précepteurs. Ils se bagarrent aussi, toujours en s'insultant de canaille, de chien, de coupe-jarrets, de sournois, empoisonneur, etc, tant et si bien que les deux précepteurs leur ordonnent de se taire, allant même jusqu'à les frapper pour les arrêter.

Phrase trop longue!

Les deux enfants semblent très au courant de la querelle qui déchirent leurs familles, "Canaille, porte cela à ton père, et dis-lui qu'il le mette avec l'estafilade qu'il a reçue de Pierre Strozzi ! Empoisonneur que tu es ! Vous êtes tous des empoisonneurs." ligne 24 de Strozzi à Salviati.

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