Scène 9, acte IV de Lorenzaccio de Musset

La scène 9 de l’acte IV de Lorenzaccio de Musset est une scène importante de l’œuvre de part ce monologue du protagoniste. De plus, cette scène met en place le cadre du meurtre final. En effet, Lorenzo nous explique dans les moindres détails les actions qu’il va réaliser pour mettre fin à la tyrannie du Duc. Tout d’abord, il compare cet assassinat à un mariage par « une nouvelle marié exige cela de son mari pour entrer dans la chambre nuptiale ». Lorenzo représente même son futur acte en employant des phrases exclamatives comme « jusqu’à son dernier soupir ! ». Le personnage principal espère que Pierre et les républicains agiront suite cette mort par « Pierre est un ambitieux ». Puis il sort, obnubilé par se meurtre qui lui permettra peut-être de redevenir le Lorenzo d’avant. Dans cette scène, on nous montre un Lorenzo déterminé à agir mais qui extériorise son angoisse, traduisant l’anxiété du héros. Ce sentiment est renforcé par ce discours fictif ainsi que les phrases nominales comme « Pauvre Catherine ! ». Il nous apparaît également comme quelqu’un qui plaint les personnes de son entourage par la répétition du mot « Pauvre » Il doute également sur l’utilité de son acte ainsi que sur la réaction des républicains avec « si les républicains étaient des hommes, quelle révolution demain dans la ville ! ». Lorenzo semble extrêmement perturbé par les différents changements de personnalité comme le montre la multitude de temps employé. Tantôt il nous apparaît comme angoissé à l’idée du meurtre, tantôt il exalte de joie en pensant à cette même action, et parfois il nous paraît comme nostalgique lorsqu’il pense à Jeannette par « une belle fille belle comme le jour ». Musset utilise donc cette scène pour renforcer l’ambivalence de son personnage principale qui passe par tous les sentiments et prépare minutieusement le dénouement de son œuvre.

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