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ADM 2210 Droit et éthique de la santé et des services sociaux

Résumé : ADM 2210 Droit et éthique de la santé et des services sociaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Août 2020  •  Résumé  •  759 Mots (4 Pages)  •  769 Vues

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ADM 2210

Droit et éthique de la santé et des services sociaux

Pour le devoir 1, j’ai choisi les question 2-3-4-5

Question 2

Les arguments que j’utiliserais pour défendre mon point de vue seraient les suivantes. Je leur mentionnerais que lors de la décennie 1980-1990, les scientifiques et les travailleurs de la santé se sont rendus compte que ni le juge, ni le législateur ne peuvent procurer des réponses à toutes les nouvelles interrogations en ce qui a trait à la science, mais non plus à la résolution de conflits. Le droit ne peut donc pas avoir réponse à tout. De plus, lorsqu’on parle de droit, on parle de Parlement, Assemblée Nationale ainsi que les tribunaux qui sont aussi inclus dans cet argument.

Étant donné cet aspect, il est nécessaire de mettre en place des règles claires à l’aide de comité d’éthique qui s’occuperont de faire le lien entre l’empirisme scientifique et le rationalisme juridique.

Également, au cours de cette décennie, médecins, biologistes et scientifiques ont fait le constat que la science apportait son lot d’interrogations au niveau moral, social et individuelle. À cet égard, il y a un manque en ce qui concerne le droit. Il ne peut que tracer les grands paramètres et largement circonscrire les zones du permissible et de l’interdit (tiré directement du texte). Ils se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient se fier au droit afin de leur tracer des balises claires et les guider dans la conduite à suivre dans certains cas. Donc, c’est la bioéthique qui les aidera à trouver un modèle de prise de décision.

Question 3

La décriminalisation de l’aide au suicide et les maternités de substitution constituent une menace pour l’ordre social pour les raisons qui suivent. Il faut premièrement parler du droit à l’autodétermination qui est renforci par le droit qui doit respecter les droits individuels de chaque personne. Par contre, ce droit à l’autodétermination influence le comportement médical. De plus, lorsque nous pensons à l’avenir, nous devons nous questionner sur le côté moral de ces aspects. Est-ce que le droit saura reconnaître une vraie demande à la mort de la part d’une personne? Le droit saura-t-il mettre en branle une réglementation qui permettra de déterminer si le patient est apte au suicide assisté ou non? De plus, si nous décriminalisons l’aide au suicide, il va de même que nous devrons nous pencher sur la question de l’euthanasie active. La ligne est très mince entre les deux et cela pourra également entraîner un non-respect de la volonté des gens ou un acharnement thérapeutique (surtout dans les cas d’euthanasie active, comme dans l’exemple d’un patient étant dans le coma depuis longtemps et dont la famille et le corps médical ont pris la décision de mettre fin aux jours de cette personne). Lorsque nous parlons de maternité de substitution, il y a également conflit entre droit individuel et droit collectif et entraîne également une menace pour l’ordre social. Les féministes, éthiciens et juristes ont peur que ces pratiques pourraient entraîner la commercialisation des enfants.

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