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ÉCRITURE PERSONNELLE - "PERDRE SON TEMPS"

Dissertation : ÉCRITURE PERSONNELLE - "PERDRE SON TEMPS". Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2020  •  Dissertation  •  599 Mots (3 Pages)  •  3 278 Vues

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 Problématique : « Prendre son temps » vous semble-t-il indispensable dans le monde d’aujourd’hui ?

Dans un monde où les jours se suivent et se ressemblent tous, l’être humain se doit toute sa vie de remplir des échéances fixées par autrui. En ce sens, « Prendre son temps » est une expression qui signifie que l’on n’exécute pas une tâche de façon précipité, ou encore que l’on n’use de la vitesse pour réaliser une chose.

Il est donc légitime de se demander si « Prendre son temps » semble-t-il indispensable dans le monde d’aujourd’hui.

En effet, prendre son temps semble indispensable aujourd’hui mais la modernité nous précipite dans un sentiment d’urgence qui peut être nocif.

Tout d’abord, prendre son temps ce n’est pas ne rien faire, mais partir à l’aventure avec soi-même. C’est-à-dire se découvrir, apprécier ses ressources personnelles, développer ses qualités comme par exemple le sens de l’écoute, la patience, l’attention mais aussi le fait d’étudier et approfondir toute autre chose. C’est aussi de pouvoir prendre du recul par rapport à notre quotidien, aux modes et aux modèles imposés par la société.

Se mettre en retrait et prendre son temps étaient alors perçus positivement par certains auteurs tels que David Le Breton dans son essai « Marcher. Éloge des chemins et de la lenteur » où il met en avant la marche comme activité pour favoriser notamment la méditation solitaire ce qui signifie la prise de temps avec soi-même. On peut aussi évoquer Michel-Maxime Egger dans l’extrait « La vitesse : enjeux politiques » qui lui aussi pense que prendre le temps de réfléchir est indispensable pour l’homme, ce qui permet de ralentir et de mieux habiter le temps afin que ce soit plus qu’une question de bien-être intérieur, d’hygiène mentale et corporelle.

En revanche, la modernité nous précipite dans un sentiment d’urgence qui peut être nocif à l’individu dans la société. L’homme contemporain court désespérément après la vie.

Pour cela on peut évoquer Paul Vilirio dans son extrait « L’ère de la vitesse et des grandes migrations » qui évoque la vitesse. En effet, celui-ci s’interroge sur la dissolution de la démocratie, des valeurs, de la réflexion, et de l’identité des individus emportés par la vague de l’accélération procurer à cause des progrès techniques. Dans sa thèse, il trouve que le temps s’accélère de jour en jour et que l’accélération des techniques au travail et dans la vie quotidienne de l’Homme provoque un changement social.

Cette accélération perpétuelle peut nous être néfaste car à être trop dans l’urgence et l’instantanéité cela peut avoir un impact sur notre façon de penser et peut provoquer des pathologies en termes de soucis mental comme par exemple la dépression, ou encore le burn out. Ainsi on peut se référer au compte rendu du livre de Nicole Aubert « Le culte de l’urgence. La société malade du temps » par Gaëlle où elle y explique les dommages du sentiment de l’urgence provoqué sur les individus de notre société, tant sur leur vie personnelle comme professionnelle.

En conclusion, prendre son temps semble indispensable

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