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Situation d'hygiène 2.10 salle blanche

Dissertation : Situation d'hygiène 2.10 salle blanche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2019  •  Dissertation  •  1 968 Mots (8 Pages)  •  463 Vues

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Unité d’enseignement 2.10 - S1 : Infectiologie et Hygiène

Evaluation

 Session N°1

Promotion 2018/2021

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Introduction :

  1. Description du service :

J’ai effectué mon stage de cinq semaines au sein du service médical d’une usine d’embouteillage d’eau minérale de 1300 salariés.

Le personnel soignant du service médical de l’usine est composé d’un médecin du travail qui alterne ses permanences entre le siège et l’usine et de deux infirmières qui assurent une permanence de dix heures sur le site (de 8h à 16h pour l’une et de 10h à 18h pour l’autre).

Le service médical se situe au rez-de-chaussée de l’un des bâtiments et il est accessible à tous.

Le rôle des infirmières du service consiste essentiellement à effectuer les examens médicaux, à faire de la prévention et à gérer les urgences qui peuvent arriver dans l'entreprise en collaboration avec le médecin du travail.

Le service médical se compose d’un cabinet médical, d’une salle de soins, d’une salle d’attente, de sanitaires, de trois salles pour les examens complémentaires (ECG, Visiotest, audiotest, …), d’un local administratif (secrétariat) et d’une salle de repos équipée d’un lit permettant d’allonger un malade ou un blessé. 

  1. Description de la situation :

La situation d’hygiène que j’ai choisie traite le sujet de l’intervention de Monsieur M dans l’une des salles « blanches » de l’usine d’embouteillage d’eau minérale.  

Les salles « blanches » sont des unités où l’eau minérale est mise en bouteille, grâce à différents procédés. Ces salles sont appelées zones sensibles ou critiques selon le degré de risque évalué. Leur conception est conforme à la réglementation prévue par la HACCP (Hasard analysis critical control point), méthode d’assurance qualité permettant la maitrise de la qualité des produits alimentaires. Elle garantit la sécurité et l’hygiène de l’eau à tous les niveaux de sa production en proposant une méthodologie d’évaluation des risques identifiés.

Un matin, l’une des infirmières me propose de pouvoir aller observer le déroulement du protocole d’hygiène d’accès en salle « blanche » mis en place par l’usine.

La salle « blanche » dans laquelle doit se rendre Monsieur M ce jour-là est composée de plusieurs machines semi cloisonnées et implantées de façon à ce que le personnel ait le moins d’intervention possible à effectuer pour éviter les risques de contamination de l’eau.

Une première machine va chauffer les préformes P.E.T (forme initiale de la bouteille), afin de rendre la matière plastique plus souple pour le moulage.

Une autre machine va ensuite « souffler » dans la préforme, c’est-à-dire insuffler de l’air pour lui donner la forme de bouteille souhaitée.

Une troisième machine, la soutireuse, va mettre l’eau contenue dans des tubes en inox, en bouteille grâce à un bec de remplissage dont l’air s’évacue à l’extérieur par une canule spéciale. Cette canule est garnie d’un petit tuyau qui évite tout contact de l’eau avec le tube et limite donc un risque de contamination de l’eau.

La dernière étape ferme la bouteille grâce à une capsuleuse composée d’un système d’alimentation et d’un contrôle de capsules stériles et fiables pour garantir la non contamination des capsules.

Une fois les bouteilles capsulées, Monsieur M, doit alors intervenir en salle « blanche » pour vérifier que toutes les étapes de la procédure de mise en bouteille ont été respectées selon les normes, à savoir si la bouteille est bien formée et que le niveau de remplissage est satisfaisant.

Avant de pouvoir accéder à cette salle « blanche », Monsieur M doit impérativement respecter les étapes de précautions d’hygiène établies dans le guide des bonnes pratiques d’hygiène de l’usine.

Monsieur M s’est d’abord rendu à l’intérieur du sas d’hygiène, « caisson » étanche qui sépare l’usine de la salle de production par deux portes également étanches

Dans un premier temps, il doit obligatoirement monter sur un tapis muni d’une brosse rotative horizontale motorisée et garnie de poils de nylon pour nettoyer et désinfecter les semelles de ses chaussures de sécurité. Les semelles sont ensuite aspergées d’un produit lessiviel désinfectant dès que la brosse se met en rotation (étape numéro un). Après être redescendu du tapis Monsieur M passe par le module de désinfection des mains. Il présente ses deux mains sous le distributeur automatique de savon et simultanément l’appareil pulvérise une dose de savon désinfectant (étape numéro deux). Le tourniquet s’ouvre alors une fois la dose de savon délivrée.

Après avoir passé le tourniquet (étape numéro trois,) Monsieur M présente à nouveau ses mains sous le robinet qui se met automatiquement en route par détecteur de présence pour qu’il puisse passer à l’étape du lavage simple des mains (étape numéro quatre). Après ces quatre premières étapes, il attrape un essuie mains en papier dans le distributeur en inox pour se sécher les mains qu’il jette aussitôt dans une poubelle à commande non manuelle (étape numéro cinq). Pour finir Monsieur M va ensuite s’équiper des EPI (équipements de protection individuel) obligatoires, stériles à usage unique stockées dans des casiers en inox sous sachet scellé.

Il va donc revêtir une sur-blouse (étape numéro six) de couleur claire sans poche ni boutons en polyester (parce que celui-ci émet quarante fois moins de particules que le coton), une coiffe pour envelopper ses cheveux et un cache barbe (étape numéro sept).

Monsieur M peut maintenant accéder à la salle blanche par la dernière porte du sas d’hygiène qu’il pousse à l’aide de son bras parce que celle-ci ne s’ouvre pas automatiquement.

Analyse :

Le Guide des bonnes pratiques d’hygiène de l’usine dicte les étapes à respecter pour l’accès en salle « blanche ». Ce GBPH est un document de référence qui expose les recommandations de bonnes pratiques d’hygiène spécifique à l'industrie des eaux prenant en compte les principes généraux d’hygiène alimentaire du Codex Alimentarius, les dispositions générales du règlement CE 852/2004 et les prescriptions du décret n°91-409 du 26 avril 1991 modifié, et de ses arrêtés. Le GBPH est validé en France par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), puis publié au Journal Officiel après avis des officiels (Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France, CSHPF). 

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