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Selon vous, une histoire réussie a-t-elle forcément une fin inopinée ?

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Par   •  21 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 128 Mots (5 Pages)  •  478 Vues

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La littérature est variée, elle est composée de plusieurs mouvements littéraires qui au fil des siècle se sont modifiés, ce qui peut différencié la tournure d'une histoire. Cependant la notion d'histoire ne perdra pas son sens : elle retrace l’évolution d’un ou plusieurs personnages dans un espace réel ou fictif. Elle n'obéit à aucune règle fixe. La fin du récit peut très bien être définie dès le début ou être facile à deviner, comme dans les contes qui ont une fin heureuse et préméditée. Mais il peut y avoir des rebondissements dans l’histoire qui peuvent induire le lecteur en erreur au fur et à mesure de sa lecture et donner une chute totalement différente de celle qu’il imaginait.

Selon vous, une histoire réussie a-t-elle forcément une fin inopinée ?

Nous répondrons aux questions suivantes, tout d'abord pourquoi lit-on un livre dont la fin est connue d’avance? Puis la littérature présente-t-elle d'autres intérêts que le suspense ? Enfin un récit peut-il plaire sans que sa fin soit inattendue ?

Certains genres romanesques imposent déjà un type de fin préétablie. En effet, un grand nombre d’auteurs cherche à tenir le lecteur en haleine et à susciter en lui des attentes. C’est le cas avec Musset, dramaturge français du XIXème siècle, qui tout au long les Caprices de Marianne, sème des indices qui rendent la fin prévisible. Le lecteur sait que Coelio va être tué par un spadassin. Octave, ami de Coelio, dégoutté par la vie, va alors repousser Marianne lors de sa déclaration d’amour. Quant à Naïs Micoulin, personnage d’une nouvelle de Zola, écrivain et journaliste français du XVIIIème siècle, son destin semble écrit dès sa rencontre avec Fréderic. Le lecteur s’attend à ce que les deux jeunes enfants tombent amoureux et que ça ne plaira pas au père Micoulin qui est très sévère.

Dans les intrigues tragiques, marquées par la présence de la fatalité, la fin est connue : ce qui importe, c’est la façon d’y parvenir. Ainsi, dans les romans policiers, on assiste à la résolution de l’énigme, prenons l’exemple de Sherlock Holmes, écrit par Arthur Conan Doyle, écrivain et médecin de la fin du XIXème au XXème siècle, on sait tous qu’à la fin de l’histoire, le détective va découvrir le coupable, mais on poursuit la lecture pour savoir pourquoi et comment la victime a été tué. Ou encore les romans sentimentaux s’achèvent tous de la même façon, les héros se marient ! Nous pouvons faire l’analogie avec les contes, où l ‘on sait d’avance que les deux personnages principaux vont finirent amoureux et avoir beaucoup d’enfants, mais le lecteur le lit pour les péripéties qu’il va se passer et rêver.

Certes, on peut penser parfois que le suspense est la seule motivation de la lecture d’une histoire. Le Da Vinci Code de Dan Brown se lit d’un seul trait tant le suspense est bien entretenu et la fin inattendue. La petite Césarinne, dans Les Autodafeurs de Marine Carteron, auteur française contemporaine, est tellement attachante qu’on a envie de découvrir son univers à travers ce qu’elle raconte. Ses propos tenus sous forme de journal intime sont irrésistibles et quand on a commencé on ne peut plus s’arrêter. Son frère, Auguste qui nous raconte aussi sa vision des choses donne encore plus d’actions à cette histoire et une fois qu’on a commencé, il est très difficile de ne enchaîner la lecture des trois tomes.

Certains romans ont avant tout

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