Pour relancer l'économie après la crise du coronavirus, faut-il encourager les ménages français à consommer ou épargner ?

Pour relancer l'économie après la crise du coronavirus, faut-il encourager les ménages français à consommer ou épargner ?

« Le Covid-19 qui affecte tous les continents et frappe tous les pays européens, est la plus grave crise sanitaire qu’ait connue la France depuis un siècle ». Voici les premières paroles dites par le président des français, Emmanuelle Macron lors de sa première élocution le 12 mars 2020. Cette prise de parole est justifiée par l’importante progression du coronavirus sur notre territoire. Cette forte progression du virus à constituer et constitue toujours à l’heure actuelle, un choc majeur en ce qui concerne les perspectives de croissance économique à l’échelle mondiale. Elle s’appuie donc sur l’approche théorique de la macroéconomie qui touche l’investissement ou encore la consommation. En effet, il est donc important de se demander qu’elle serait, après cette crise, les facteurs déterminants de la relance économique. Dans un premier temps, on traitera de la consommation des ménages, déterminant important pour l’activité économique qui nécessite d’être stimuler suite à la crise sanitaire. Mais on notera également le fait qu’il est important, dans le cadre de cette crise, d’encourager les ménages à épargner. Enfin, on verra par quel moyen, et plus précisément à l’aide de quelle politique économique il est possible de d’encourager la consommation ainsi que l’épargne des ménages.

La consommation désigne l’utilisation d'un bien ou d'un service qui entraine sa disparition à plus ou moins long terme dans le but de satisfaire des besoins. C’est bien et services sont classés dans différentes catégories tel que par exemple les produits alimentaires, ou cosmétique. La consommation des ménages est une donnée essentielle économiquement parlant car traditionnellement, en France, elle est la principale source de croissance de l’économie française. Cette consommation qui est un agrégat macroéconomique, c’est à dire une grandeur synthétique, va alors mesurer le résultat de l'activité économique. En 2017 par exemple, la consommation représentait 53 % du PIB (Produit Intérieur Brut), c’est à dire plus de la moitié de la richesse produite sur le territoire français. On peut dès lors observer deux types différents de consommation, avec des dépenses “pré-engagées” qui font référence aux dépenses qui sont réalisé suite à un contrat dans lequel les termes de renégociations sont difficilement mis à jour. On peut prendre l’exemple de l’achat d’un bien immobilier, ou le fait de s’assurer. On peut également observer les dépenses de consommation effective des ménages, qui correspondent elle à des dépenses financées par la collectivité, comme la santé ou l’éducation. De ce fait on constate que différents sont les types de consommations qui déterminent en grande partie la dynamique de l’activité économique. Ainsi, il est nécessairement important de ne pas négliger le poids que la consommation génère dans notre économie et qu’il faut alors, en tant de crise pouvoir être en capacité de la stimuler par le bien de politique économiques. Seulement et ce bien souvent, l’enrichissement de la société passe également par l’augmentation de l’épargne, qui permet d’investir.

C’est en épargnant que les ménages ralentissent la consommation L’épargne désigne la part du revenu non consommer immédiatement par un agent économique, un individu. En effet, ce que l’on ne consomme pas, bien souvent on l’épargne. Elle pour but de financer l’investissement, qui est une variable économique de grande importance dans le potentiel de croissance future. Seulement ce n’est pas toujours le cas. En comptabilité nationale, l’épargne brute des ménages a deux composantes. Il y l’épargne financière qui est constitué d’actifs tel financier comme par exemple les actions ou les obligations. A l’inverse, il y a l’épargne non financière qui concerne tout ce qui permet l’acquisition de logement ou encore de terrains pour dans ce cas-là, les ménages. Selon l’économise John Maynard Keynes, l’épargne est égale à l’investissement. Globalement, cela se caractérise par une consommation différée. Les ménages qui sont désireux de s’offrir des biens ou services qu’ils ne sont pas en mesure de financer, sont dans l’obligations d’épargner pour ensuite investir dans le produit qu’ils souhaitent acquérir. On peut ici reprendre l’exemple récurrent du logement. A l’inverse, selon les néoclassiques l’objectif de l’épargne est de pouvoir constituer un patrimoine qui servira de réserve de plus tard, lorsque par exemple nous arrivons à la retraite et que nos revenus diminuent. En effet, le patrimoine des ménages apparait comme élément de qui permet de financer les dépenses de consommation dans le futur. De ce fait, l'épargne qui contribue à l’augmentation du patrimoine favorise donc la stimulation de la consommation et par la suite la croissance économique. Pour favoriser la croissance, ou sa relance, l’intervention de l’Etat est nécessaire.

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