Politique industrielle

La Politique Industrielle Européenne

A

jourd’hui, avec l’arrivée des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’Union Européenne voit le retour de ses industries sur son territoire. Mais ce retour n’est pas seulement du aux nouvelles technologies mais aussi à une histoire qui est propre à l’Union Européenne. [pic 1]

En effet, tout commence en Juillet 2005, la commission européenne communique sur la situation actuelle. LE but est de renforcer l’industrie manufacturière de l’Europe et donc de créer un vrai cadre politique industriel. Ce cadre va donc être posé sous le « Programme Communautaire de Lisbonne ».

En 2008, la Commission Européenne lance un plan d’action pour améliorer la consommation et la production durable tout en renforçant la politique industrielle. Cela va avoir pour but de renforcer la compétitivité de notre économie en s’intéressant et optimisant les choix des consommateurs. La commission réfléchie aussi à l’élaboration d’une stratégie commune concernant le développement des technologies en Europe sur le long terme.

En mars 2010, la « Stratégie de Lisbonne » de 2005 devient alors la « Stratégie Europe 2020 ». Cette stratégie se divise en plusieurs initiative dont : la création d’une union de l’innovation, d’une stratégie numérique, d’une politique industrielle en accords avec la mondialisation et d’une adaptation à l’arrivée de nouveaux emplois et aux besoins de nouvelles compétences. La « Stratégie Europe 2020 » va concentrer autour d’une croissance intelligente, durable et inclusive.

Le 14 octobre 2011, la Commission Européenne souhaite renforcer la compétitivité au sein du territoire avec l’accord des différents états membres. Elle souhaite réaliser de forte réforme structurelle afin de promouvoir la croissance, améliorer l’environnement des entreprises et l’efficacité des ressources.

Le 10 octobre 2012, la Commission Européenne souhaite mettre l’industrie au service de la croissance afin de relancer l’économie. Elle prévoit aussi la mise à jour de la politique industrielle de base. Pour arriver à ses fins, la commission souhaite optimiser l’accès aux financements, au marché et aux capitaux. La relance de l’économie européenne va donc passer par la favorisation de l’investissement dans le domaine de l’innovation. [pic 2]

En Janvier 2014, après la vague de délocalisation de l’industrie européenne, la commission européenne communique pour une renaissance industrielle européenne. L’objectif est de porter la part de l’industrie à 20% du PIB d’ici 2020. L’amélioration du marché intérieur et des politiques plus cohérentes vont permettre l’arrivée de nouveaux investissements.

En 2016, l’arrivée du numérique change les infrastructures et les manières d’opérer. La commission souhaite normaliser l’automatisation au sein des entreprises (TIC), notamment au sein des nombreuse start-up qui font leur apparitions grâce à cette initiative. Ce communiqué est l’aboutissement d’une analyse des problèmes liés à l’arrivé lié a-à la numérisation au sein des entreprises.

Enfin, pour l’avenir, des politiques font leur essor comme « Horizon 2020 ». Le plan d’investissement pour l’Europe et le fonds  Européen pour les investissements stratégiques veulent mobiliser d’ici 2020, 500 milliards d’euros d’investissement privés et publics.

Les priorités de l’Europe concernant les politiques industrielles seront donc tournées vers les PME et l’innovation.

Analyse de l’industrie Européenne :

La politique industrielle est un enjeu grandissant pour l'Europe. Source d'emploi et moteur de l'innovation, l'industrie européenne a connu des jours meilleurs. L'Europe peine à se maintenir comme marché attractif pour les entreprises et les investisseurs, et les industries européennes souffrent souvent de la concurrence de produits plus compétitifs en provenance d'autres régions du monde. C'est pourquoi, depuis les années 2000, les responsables européens prennent conscience de la nécessité de soutenir l'industrie européenne pour freiner la désindustrialisation de l'Europe. Ainsi est née la politique industrielle européenne.

L’industrie européenne comporte des forces et des faiblesses, comme des opportunités et des menaces.

Tout d’abord, les forces de l’industrie Européenne se concentre en particulier sur un design commun. Les industriels arrivent au bout de la logique des réductions de coûts. Et le design représente une véritable valeur ajoutée", déclare Ludovic Noël, directeur général de la Cité du design. Les principales marques sont basées au sein de l’UE qui est avantagé par la proximité entre la chaine d’approvisionnement et le marché européen et le délai de fabrication comme le délai de livraison assez court.

L’UE a un fort potentiel au niveau de l’innovation, notamment au niveau des nouvelles technologie qui favorise fortement la production et une augmentation bénéfique de l’activité économique. La compétence innovatrice malgré la crise que traverse l’industrie européenne engendre une répercussion positive sur l’économie au niveau de l’économique.

La forte main d’œuvre qualifiée malgré un coût plus élevé que dans certains pays, suivie d’un dialogue social développé et constructif entraine une force de l’industrie. La zone de libre-échange européenne est courante et privilégiée par les États suite à la forte médiatisation des accords commerciaux européens, liée notamment au traité CETA avec le Canada ou au projet avec le Mercosur.

Ensuite, les faiblesses de l’industrie Européenne concerne en premier lieu les clients. Une augmentation de la dimension et de la force des clients.

        On observe une pression croissante sur les prix et les délais de livraison.

Il y a une répartition non homogène de la production et de la main-d’œuvre risque de défavoriser l’industrie européenne, une délocalisation de la main d’œuvre vers les pays avec un coût de la main d’œuvre faible. La taille moyenne des entreprises est petite.

Il y a un manque de soutien à la recherche, au développement et à l’innovation alors que l’industrie entre dans une nouvelle ère : celle de l’industrie 4.0, importante pour le futur des entreprises et de l’économie.

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