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Méthode Commentaire d'arrêt

Fiche : Méthode Commentaire d'arrêt. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2020  •  Fiche  •  1 459 Mots (6 Pages)  •  350 Vues

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Séance 10 : Méthodologie de la dissertation

Première étape : étude du sujet

Il faut faire plusieurs lectures du sujet.

Attention par exemple un sujet sur l’action en nullité est différent d’un autre sur la nullité.

Il faut bien étudier la ponctuation, faire attention aux mots de liaison, à l’utilisation du pluriel ou du singulier.

Il faut faire l’effort de définir tous les termes du sujet.

Délimiter le sujet en se posant des questions du type « Qui a écrit la citation proposée » « Quelle est la période envisagée ». Cette phase de préparation permet d’éviter le hors sujet.

Deuxième étape : L’inventaire des connaissances

Au brouillon : transcrire tout ce qui évoque le sujet, être exhaustif et ne pas oublier de donner les données sur le sujet. Apprendre le plan du cours, cela va aider à rassembler les connaissances.

Troisième étape : Sélectionner les connaissances qui vont intégrer le développement.

La dissertation est un exercice de réflexion qui nécessite la prise de recul et l’exposition de mon propre opinion pour critiquer positivement ou négativement telle ou telle position de la jurisprudence ou de la doctrine. Mais prendre garde à le faire de manière argumentée, mesurée et nuancée.

Il faut regrouper les idées entre elles pour obtenir 8 paragraphes. Regrouper ces 8 paragraphes en deux groupes de 4. Ces deux groupes seront les deux grands axes de démonstration et correspondront aux deux grandes parties. Les différents paragraphes doivent suivre une ligne logique par exemple les paragraphes sur l’explication d’une notion ou sur l’interprétation que fait la jurisprudence doivent apparaître avant les critiques de la doctrine.

Ces trois premières phases doivent prendre une demi-heure.

Quatrième étape : La construction du plan

Un plan doit être clair, on doit pouvoir l’annoncer et le justifier facilement à la fin de l’introduction. Parmi les questions retenus dans l’inventaire et qui conduisent à un plan, il convient de rechercher leur importance par rapport au sujet. Si elles ne peuvent être toutes distribuées dans les deux parties il faudra que les moins importantes soient évacuées dans l’introduction. En général il est possible de classer les idées en deux grandes parties dont chacune doit être subdivisés en deux parties et jamais de troisième partie.

  • Le choix d’un plan, s’inspirer du plan du cours mais ne pas faire de copier-coller. Il faut adapter le développement au sujet. Lorsque le sujet semble comporter une indication de plan, il est rare que celui-ci soit le bon. Le plus souvent, il vous sera proposé de rapprocher deux termes par la conjonction « et » et ce type de sujet appel une comparaison et une réflexion sur la manière dont les deux notions influent l’une sur l’autre par exemple « la morale et le droit ». Il ne faut pas faire un plan avec la première notion et l’autre notion en deuxième partie. On ne nous demande pas une juxtaposition. Ensuite un plan chronologique est rarement adéquat sauf si un revirement jurisprudentiel ou une nouvelle loi sont intervenus. Les plans dit analytiques ou technique sont plus judicieux. Leur apparente simplicité ne doit pas conduire à les écarter. La clarté est au contraire le meilleur critère pour un bon plan. On peut animer les deux idées clés en leur adjoignant des qualifications par exemple le plan 1. Notion 2. Régime peut devenir 1. Une notion complexe 2. Un régime simplifié.

Il n’existe pas de plan type mais des plans analytiques

Par exemples :

1. Conditions 2. Effets

1. Domaine 2. Régime

1. Principe 2. Exception

1. Nature 2. Régime

1. Notion 2. Sanction

1. Caractère 2. Régime ou conséquences

1. Organisation 2. Fonction

1. Formation 2. Exécution

On peut opter pour un plan d’idées mais celui-ci amène à faire des répétitions. Il vaut mieux un bon plan analytique amélioré qu’un mauvais plan d’idées.

Chaque partie doit faire apparaître une tendance ou posséder une justification propre. Elle doit contribuer à une justification d’une thèse d’ensemble.

  • Le choix des intitulés, ils doivent être exprimés sous forme de propositions concises et doivent être matérialisés. L’idéale est de trouver des intitulés miroir qui se répondent. Ne jamais faire de phrase, ni de ponctuation, ni de verbe conjugué.

Sujet les choses, par exemple I. Les choses du droit II. Le droit des choses

Pour un sujet sur la fente successorale I. Un mécanisme de correction de la dévolution successorale II. Un mécanisme de protection de la dévolution successorale.

Les titres doivent être percutants et de style journalistique. Il faut éviter de faire une phrase découpée exemple « une notion délicate à définir… II… Mais dont le régime est simple ». Préférer I. Une définition malaisée de la notion II. Une détermination aisée du régime.

Les idées essentielles du plan doivent se retrouver dans le 1. B et 2. A qui sont le cœur du devoir.

Cinquième étape : 

Elle doit être conçue largement et peut représenter 1/4 de la copie. Elle ne doit pas être hors sujet, elle a pour but de faire comprendre au lecteur la portée du sujet.

Il faut partir de considérations générales pour amener progressivement le lecteur au cœur du sujet pour ensuite élargir en ouvrant sur les deux grandes perspectives des deux parties. S’il faut commencer par une approche large de la matière envisagée, il ne faut pas non plus proposer des banalités dans le domaine juridique. Ainsi, pour un sujet sur la jurisprudence, il s’avère inutile de proposer des généralités sur les différentes sources du droit.

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