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Le poète est-il forcément un marginal ?

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Par   •  15 Février 2016  •  Dissertation  •  997 Mots (4 Pages)  •  4 092 Vues

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Le poète est-il forcément un marginal ?

INTRO:

Nerval disait dans son poème "El Desdichado","Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé, / Le prince d'Aquitaine à la tour abolie". Baudelaire, Rimbaud et Nerval sont des poètes  qui utilisent  l'art du langage, visant à exprimer ou à suggérer par le rythme (surtout le vers), l'harmonie et l'image. Certains de ces poètes sont des marginaux (personne qui vit à l'écart de la société).

Le poète est-il forcément un marginal ? Le poète vit-il toujours dans la société ? Doit-il rester en dehors de la société ?

Premièrement,  nous observerons que le poète est un être différent par son originalité et son inspiration. Deuxièmement, nous verrons que le poète est un humain comme les autres  puisqu'il ressent des émotions et des sentiments.

( I. Le poète un être différent )

Les poètes ne sont pas des hommes comme les autres, ce sont des artistes, des rêveurs, des personnes qui jouent avec les mots en décrivant les émotions mais malgré leur talent il en souffre intérieurement. Le paradoxe du poète se retrouve chez tous ces artistes. Il sont très souvent hués ou admirés parce qu'ils ont leur propre vision des choses qui n'est pas forcément la même que celles des autres. Ils sont condamnés par leur société, leurs contemporains les rejettent, les considérant comme inférieur. Mais les poètes sont bien supérieurs aux hommes. Ce paradoxe se retrouve à travers les âges aussi bien chez Nerval que chez Baudelaire.

Pourtant le fait d'écrire des poèmes pour faire passer ses idées est original et il faut reconnaitre que les poètes sont souvent dans leur monde, Baudelaire lui même reconnait que cette sensibilité est quelque chose qui vous éloigne des autres (L'albatros)

Les poètes sont souvent hypersensibles et ne ressentent pas les choses comme les autres, leur façon de voir les choses est quelques fois différente.

À une époque les poètes étaient des exilés, maudits et incompris. Ce phénomène est d'ailleurs toujours vrai. Les poètes se classent eux mêmes au-dessus du commun des hommes, leur talent, leur perception leur donnent peut être un sentiment de supériorité

En résumé on peut pas dire que les poètes sont des hommes comme les autres, mais simplement qu'ils se différencient sur certains critères et que leur tempérament, leur sensibilité, leur façon de voir les choses, de s'exprimer est une particularité qu'on ne peut nier.

Pour démontrer cette idée, Boris Vian a fait un petit poème pour dire que le poète est un être unique:

"Un poète c'est un être unique

A des tas d'exemplaires

Qui ne pense qu'en vers

Et n'écrit qu'en musique

Sur des sujets divers

Des rouges et des verts

Mais toujours magnifiques"

( II. Le poète un être semblabe

A. Thèmes Universelle, récurrents  )

Les poètes utilisent souvent le "je" et le "tu" en poésie. De nombreux poèmes sont écrits à la première personne ("Oh ! Je fus comme fou..." de Victor H), dans un registre lyrique, pour exprimer les sentiments personnels du "je". D’autres poèmes servent de rappel d’un être cher (" Que c'était impossible qu'elle fut morte, / Et que j'allais la voir entrer par cette porte" de Victor Hugo), souvent sous forme d’un dialogue sentimental avec tutoiement  ou avec le nom de la femme qu'il aime.

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