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DIssertation, en quoi les artistes permettent-ils de changer la vision d’égalité ?

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Par   •  13 Mai 2022  •  Dissertation  •  1 818 Mots (8 Pages)  •  311 Vues

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Dissertation : PARCOURS II

 

Dans l’ouvrage Les Femmes qui écrivent vivent dangereusement, Laure Adler écrit « elles écrivent des livres qui peuvent changer le regard, voire la vie de milliers de personnes ». Partagez-vous cet avis concernant les artistes étudiés dans le cadre du parcours et à la lecture et connaissance de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges ?

 

        « Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux », voilà ce que promet la Déclaration des Droits des hommes et du citoyens parût en 1789. Or l’on sait bien que l’humanité ne sait jamais considérée comme égal, tout d’abord par les différences de couleurs de peau, puis de religion, de sexes et bien d’autres encore… C’est pourquoi, des artistes ont permis de faire évoluer ces inégalités à travers le monde de pars leur influence. Comme l’écrivaine Laure Adler dans son ouvrage : « Les Femmes qui écrivent vivent dangereusement ». Ainsi, femmes et hommes se sont battus pour l’égalité d’autrui. Des femmes comme Georges Sand, Marguerite Duras et Olympes de Gouges, se sont battues pour les droits des femmes. Olympe de Gouges réécrivit même la « Déclaration des Droits des hommes et du citoyens » en « Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne » en 1791. Cependant, ses combats pour l’égalité lui coûteront la vie. Ainsi, en quoi les artistes permettent-ils de changer la vision d’égalité ? En passant, par le portrait mélioratif de leur plaidoirie, puis en dénonçant les inégalités subies et enfin l’influence de leurs idées face à une inégalité.

        Dans un premier temps, les écrivains décrivent leur sujet de plaidoirie, afin de susciter par exemple de l’empathie de la part des lecteurs. Lorsqu’il s’agit des femmes par exemple, Mona Chollet, en 2012 publia Beauté Fatale, les nouveaux visages de l’aliénation féminine et écrivit « une très vielle haine du corps, surtout lorsqu’il est féminin ». En effet, dans cet ouvrage, ce sont les stéréotypes des femmes mit en œuvre par des hommes qui y sont dénoncés. Ainsi, Mona Chollet exprime dès l’introduction une des conséquences de ces stéréotypes où chaque femmes peux se reconnaître, entrainant alors un sentiment de reconnaissance. La lectrice est donc touchée et en se reconnaissant sera plus à l’écoute de l’écrivaine. Aussi, Voltaire, dans son œuvre Femmes soyez soumises aux hommes, de par la Maréchale de Grancey rappela par une vision négative ce que les femmes enduraient dans leur vie « Ne suffit-il pas que je sois sujette tous les mois à des incommodités très-désagréables » ou encore « [que] la suppression de ces douze maladies par an soit capable de me donner la mort ». De même que pour Mona Chollet, le texte entraine une reconnaissance des femmes. Alors quand Voltaire ajoute « qu’on vienne me dire encore : Obéissez ? », ce sont toutes les femmes qui sont révoltés et se sentent concernées. Aussi, il n’y a pas que les femmes qui subissent des inégalités, on parle aussi d’hommes, noirs, juifs, indigènes et bien d’autres encore… De ce fait, Jean-Claude Carrière défend la cause des Indiens en les assimilant aux européens dans La controverse de Valladolid publié en 1992. Il y écrit « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». C’est en assimilant les Indiens aux européens et à la culture européenne que Jean-Claude Carrière permet au lecteur d’être touché car la distance est rompue. Le lecteur éprouve alors de l’empathie.

De plus, les écrivains, amènent un portrait mélioratif à leur cause défendue. En effet, Candide par exemple écrivit « c’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal » dans son œuvre L’esclave du Surinam. Ainsi, il complimente l’esclave qui malgré les conditions désastreuses dans lequel il vit reste optimisme. Ou encore dans Beauté Fatale de Mona Chollet, avec « où règnent à la fois les fantasmes de toute-puissance » décrivant le corps féminin à son apogée. Mais aussi avec l’artiste Joséphine Baker, qui jeune femme noire a su profiter de sa différence qui l’infériorisée et en a fait sa force. Joséphine Baker, a réussi à devenir un icône de la mode et de la beauté revalorisant ainsi sa couleur de peau ; souvent cause d’inégalités.

Ainsi, de par leur influence, ou bien de l’empathie dont les artistes font preuves, ils arrivent à toucher et sensibiliser leur auditoire afin de le faire prendre parti. Alors tous se sentent concernés pars la cause et veulent la défendre comme les artistes l’ont fait auparavant.

Dans un second temps, les artistes dénoncent les inégalités subies. Tout d’abord en décrivant un portrait péjoratif des « accusés ». Au contraire du portrait mélioratif fait à la cause défendue, ici les artistes cherchent à entrainer un sentiment de dégout, de haine envers ceux qui créer ces inégalités. Jean-Claude Carrière dans La controverse de Valladolid, par exemple, de pars le personnage de Las Casas vient décrire les Espagnols comme des « envahisseurs » qui « asservissaient » les peuples. Ce n’est que par des termes négatifs que Carrière décrira les Espagnols créant consciemment ou inconsciemment le sentiment de dégoût du lecteur. De même, Aimé Césaire dans Discours sur le colonialisme, décrit les colonisateurs comme « des élites décérébrées, des masses avilies ». Lui aussi, souhaite susciter un sentiment de haine et de dégoût de la part du lecteur face aux colonisateurs.

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