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Analyse de pratique

Rapport de stage : Analyse de pratique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2020  •  Rapport de stage  •  1 408 Mots (6 Pages)  •  456 Vues

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Situation de départ

Mon premier stage de L2 se déroule en hôpital de jour et consultations pluridisciplinaires à l’hôpital Necker. Durant ces 5 semaines de stage j’ai évolué dans différents secteurs comme le service de prélèvements sanguins, le service d’HDJ de Néphrologie/DFG/Perfusion immunosuppression, de Maladie Infectieuses, et prélèvements.

Une scène a particulièrement attiré mon attention durant ce stage. Nous sommes le vendredi de la troisième semaine de stage. Je suis une infirmière du service d’hémodialyse (je la nommerai Patricia) qui est exceptionnellement rattachée au service d’HDJ de Néphrologie pour remplacer une absence.

Nous nous rendons dans la chambre de Mme X qui est venue ce jour pour réévaluation de son insuffisance rénale. Elle doit bénéficier d’un prélèvement sanguin.

Patricia s’installe près de Mme X avec le matériel nécessaire au prélèvement. Dans le plateau se trouve le garrot décontaminé, l’aiguille de prélèvement (cette aiguille peut être rétractée dans le corps de l'unité et verrouillée en position de manière définitive), un corps de pompe, des compresses stériles, un antiseptique, du sparadrap et les tubes de prélèvements. Dans toutes les chambres de ce service, du fait des prélèvements et pose de VVP itératifs, il est disposé du sérum hydro-alcoolique (SHA), des containers OPCT, des gants de différentes tailles

Patricia s’installe près de Mme X, regarde les bras de la patiente pour trouver une veine. Cela prend du temps car le capital veineux de Mme X est pauvre. Elle finit par trouver une veine sur l’avant-bras gauche. Patricia pause le garrot sur le bras gauche, passe la compresse imprégnée d’antiseptique sur la veine et laisse la compresse sur l’avant-bras. En effet, l’alcool permet de gonfler d’avantage la veine. Patricia enlève la compresse mais ne pique pas et continu de toucher la veine pour l’évaluer. Elle réutilise la même compresse pour repasser sur la veine et tapote la veine avec son index et son majeur. Elle pique ensuite sans gant ni avoir fait de lavage des mains au sérum hydro-alcoolique (SHA). A la fin du prélèvement elle enlève l’aiguille qu’elle met dans le plateau, fait le pansement à l’aide d’une compresse sèche et de sparadrap, puis se dirige vers la boite OPCT pour jeter l’aiguille et le corps de pompe.

Questionnement

Une fois l’acte terminé je m’interroge vraiment sur la pratique de l’infirmière. L’absence du port de gant m’interpelle toujours mais a été quelque chose de récurent durant ce stage. En effet, j'ai pu observer différents comportements et plusieurs méthodes de travail. Nombreux étaient les actes de prélèvements et de perfusion sur voie veineuse périphérique et donc les risques d’accidents d’exposition au sang (AES) ou de contamination croisée manuportée. Pour autant, j’ai pu constater que de nombreuses infirmières ne portaient pas de gants à UU. Mais cette fois-ci ni le port de gants ni le lavage des mains n’avaient été réalisés.

Cette dernière situation m’a menée à me poser une question sur laquelle je vais essayer de mener mon analyse :

En quoi le respect des précautions standards joue un rôle dans la prévention

des risques de contamination ?

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Les précautions standards ont vu le jour aux Etats-Unis en 1996(1). Ils sont la synthèse des « Centers for Disease Control & Prevention » qui créaient sept catégories d’isolement par appareil ou maladie et, avec l’émergence dans les années 80 des cas de transmission du VIH de patient à soignant, du concept de « Universal precautions » axée prioritairement à la protection du personnel vis-à-vis du risque viral.

Les objectifs des PS consistent à mettre en place des mesures systématiques pour protéger les résidents et le personnel soignant. Ils permettent d'éviter la transmission croisée de micro-organismes de patient à patient, de patient à soignant, de soignant à patient.

Ils sont abordés dès le semestre 1 de la formation infirmière dans l’unité d’enseignement 2.10 Infectiologie Hygiène(2) et répondent à 6 précautions générales :

1. Hygiène des mains par friction hydro-alcoolique ou lavage simple au savon entre 2 patients, entre 2 activités et après le retrait des gants.

2. Equipements de protection personnelle par le port de gants en cas de risque de contact avec du sang, des liquides biologiques, des muqueuses, une peau lésée, du linge sale, du matériel souillé,

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