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APP Prise de glycémie capillaire

Rapport de stage : APP Prise de glycémie capillaire. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2016  •  Rapport de stage  •  1 236 Mots (5 Pages)  •  2 959 Vues

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Analyse de pratique professionnelle

Prise d'une glycémie capillaire

Description de la situation :

        Je suis en stage dans le service de chirurgie vasculaire et polyvalente au centre hospitalier d'Arras. Aujourd'hui, je prends en charge le côté B du service et donc Monsieur M..

        Monsieur M. est né le 5 décembre 1941 et est donc âgé de 74 ans. Il est entré dans le service le 10 mai 2016 pour une nécrose du cinquième orteil du pied droit. Depuis son entrée, il a subi trois opérations : une amputation de l'orteil nécrosé (J, une dilatation intralumiale d'une artère du membre inférieur avec pose d'endoprothèse par voie transcutanée (J12) et une amputation transmétatarsienne du pied droit (J11). Demain, il subira un décapage de sa dernière amputation.

        Parmi ses antécédents, Monsieur M est diabétique non insulino dépendant (DNID). Etant donné qu'il est bientôt midi, je dois aller faire mon dernier tour et donc prendre une glycémie capillaire à Monsieur M.

Quelle activité avez-vous réalisée ?

        Pendant toute la durée de l'hospitalisation de M.M j'ai du le prendre en charge. C'est à dire l'aider pour sa toilette, lui faire ses pansements, prendre ses constantes et donc aussi lui prendre ses glycémies capillaires.

        Le repas arrivant à 12h10 et étant donné qu'il est 11h50, je vais commencer mon tour du midi. Durant ce tour, je vais donc aller voir Monsieur M. pour pouvoir vérifier si sa glycémie n'est pas trop élevée avant le repas. En effet le repas fait augmenter la glycémie de chacun et dans le cas d'un DNID comme Monsieur M cela ne ferait qu'augmenter une glycémie pouvant déjà être élevée.

Matériel utilisé :

        Un lecteur instantané de glycémie, une bandelette compatible avec le lecteur, un autopiqueur à usage unique, une boule de coton, une bassine remplie d'eau chaude, du savon doux, une serviette chaude, un sac à Dasri, un chiffon désinfectant à usage unique, une paire de gants non stérile.

        Je vais donc à la porte de mon patient avec mon chariot de matériel que je laisse à la porte et toque. Puis je rentre, me renseigne sur l'état de Monsieur M., qui se sent bien, et le préviens que je viens pour faire sa glycémie capillaire. Je vais alors chercher mon matériel sur le chariot. En retournant dans la chambre j'utilise un chiffon désinfectant à usage unique sur l'adaptable du patient pour pouvoir déposer mon lecteur instantané de glycémie, la bandelette, au autopiqueur et une boule de coton. En déposant mon matériel, j'ai observé la présence d'une clémentine à moitié mangée sur la table de chevet. Etant donné que l'acidité de la clémentine peut fausser les résultats de la glycémie capillaire, je décide donc de faire laver les mains à mon patient. En effet, d'habitude, on ne lave jamais les mains des patients par manque de temps. Monsieur M. étant alité je vais donc chercher la bassine dans la salle de bain et la remplis d'eau chaude. Cette dernière est aussi utile car la chaleur permet la vasodilatation et donc l'afflux sanguin sera plus important. Je propose donc à mon patient de se laver les mains en lui présentant la bassine ainsi qu'un savon doux et une serviette à usage unique. J'insiste pour que Monsieur se sèche bien les mains évitant ainsi la dilution du sang à cause de l'eau sur la bandelette. Une fois cela terminé et la bassine rangée et rincée, je vais vérifier la date de péremption des bandelettes et la compatibilité du lecteur avec les bandelettes (grâce au code de calibration). Puis, j'insère la bandelette dans le lecteur et je débouche l'autopiqueur. Je mets alors des gants non stériles et je m'intéresse aux mains de mon patient. La peau de celles-ci est plutôt dûre au bout des doigts, il va donc falloir que je veille à bien comprimer son doigt pour pouvoir avoir assez de sang. De plus, je suis un peu stressée car la veille j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois pour arriver à avoir une goutte de sang suffisant. Je choisis alors un doigt autre que ceux de la « pince (pouce et index) et je comprime en dessous de la zone à ponctionner pour y faire affluer le sang. J'évite aussi de piquer sur la pulpe du doigt permettant ainsi de préserver la sensibilité. Je ponctionne avec l'autopiqueur et le dépose sur le côté de mon adaptable. Etant donné que peu de sang arrive je comprime plus fortement le doigt en indiquant à mon patient de me prévenir si je lui fais mal et je baisse sa main pour qu'elle soit plus basse que son coude pour que le sang descende plus facilement. Je dépose alors une goutte de sang de quantité suffisante sur la cellule de la bandelette et dépose mon lecteur sur l'adaptable en prenant alors ma boule de coton pour essuyer la zone prélevée. J'attends le résultat et mémorise que Monsieur M. a à cette heure une glycémie capillaire à 2,72 grammes. Comme mon soin est terminé, je récupère mon matériel et jette le coton, la bandelette et l’autopiqueur dans la poubelle à Dasri. En effet je ne le jette ni dans le container à Dasri car aucun de mes ustensiles ne présente du piquant ou du coupant ni dans une poubelle normale car le coton et la bandelette présentent du sang

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