Ulrick Beck (résumé de lecture)

Ulrick Beck - La société du risque 

Selon l’auteur, il existerait un lien de corrélation entre la production sociale de richesses, et

celle de risques, ce qui a engendré la mise en place d’une société de pénurie. Il note également le rôle

de la modernisation, dans la production des risques, le développement des techniques et de la

croissance, les accentuant. De ce fait, les contraintes rencontrées par les individus émaneraient tant

de la nature, que du processus intérieur dans lequel ils sont intégrés. Ces derniers formeraient ainsi

une opinion publique dont on doit rendre des comptes. C’est pourquoi plus les risques

“augmentent, plus on doit promettre de la sécurité”.

Ensuite, Beck se penche sur les pays du Tiers-monde ; dans lesquels la misère matérielle

dominerait “l’action et la pensée des hommes”. Les institutions promettent leur délivrance de celle-

ci et leur sortie de la pauvreté. A contrario, les États-providences de l’Ouest, eux, ne rencontrent pas

cette misère ; leur hyper développement conduirait même à une perte de légitimité de la

modernisation.

Aussi, sont présentés les différents risques encourus par les différentes époques, témoignant

de leur existence avant l’époque moderne. Le sens du terme était tout autre, désignant un risque

“personnel” et témoignant de qualités comme le courage. L'industrialisation aurait marqué une

rupture, la surproduction industrielle engendrant des risques globaux, résidant dans la “sphère des

formules chimico-physiques”, liée à la modernisation. Avant, ces derniers étaient liés “au sous-

approvisionnement en technologie de l’hygiène». De plus, en plus de causer des répercussions

d’ordre sanitaire, physique ou mental, les risques en engendreraient également sur le plan

économique, politique et social, ce qui explique la volonté de les identifier à travers une

“réorganisation du pouvoir”.  Leur exposition se serait d’ailleurs élargie, le cadre ne se limitant plus

“à l’usine” uniquement.

Par ailleurs, l’utilisation de données mathématiques, sociales expérimentales exposerait le

“côté risqué dans les risques”. Leur constat relèverait ainsi de l’éthique et de la philosophie par

exemple, illustrant l’aspect subjectif de l’analyse. Néanmoins, leur définition implique, selon

l’auteur, “une perte du monopole de rationalité de la science”.

Pour continuer,

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