RÉSUME ET ANALYSE SUR Textanalyse et psychanalyse de J. Bellemin-Nöel :

J. Bellemin-Nöel : « Textanalyse et psychanalyse », Presses Universitaires de Lille, 1988

RÉSUME ET ANALYSE SUR Textanalyse et psychanalyse de J. Bellemin-Nöel :

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La textanalyse, introduit par Jean Bellemin-Nöel, est une méthode d’approche psychanalytique des textes littéraires qui s’agit à « écouter », en laissant de côté l’auteur, ce qu’un texte murmure à l’inconscient du lecteur et du critique. En inventant le concept "d'écoute" dans la critique littéraire, Jean Bellemin-Nöel décrit le processus de lecture comme semblable au traitement psychanalytique.

Dans ce cas, "écouter" est considéré comme une activité englobant trois utilisations : écouter activement (le texte), écouter passivement (être entendu à travers le texte) et une troisième dimension, écouter "de manière pronominale", qui consiste à s'écouter soi-même dans le texte. Le but de cette "écoute" est de découvrir "l'effet inconscient" du texte ou ce discours imperceptible qui, bien que présent depuis le début de la lecture, peut être négligé dans une lecture normale.

Cependant, comme prévu, cette première phase de la critique psychanalytique est aussi celle qui a reçu la critique la plus large. De nombreux auteurs tels que Sartre étaient opposés à la psychanalyse et d'autres ont soutenu que le point de rencontre entre psychanalyse et littérature devient le scenario d'un drame œdipien, dans lequel la psychanalyse assume le rôle d '"autorité paternelle" et où la littérature joue son rôle de "l'enfant œdipien". Mais pour Jean Bellemin-Nöel, la relation entre la psychanalyse et la littérature est double et comme il le dit :  « Chacune empreinte et prête, et toutes deux trouvent des bénéfices à cet échange », de ce fait il y a un fin outil qui recherche un bénéfice, et il prétends subséquemment pouvoir s’approcher au sens inconsciente du texte sans prendre en compte ni l'inconscient de l'auteur, ni l'inconscient du texte, mais en se servant uniquement de manière inconsciente de l'inconscient du lecteur parce que Lire la fiction avec le regard de la psychanalyse permet à la fois d’offrir aux textes une autre dimension.

Subséquemment, Jean Bellemin-Nöel a appliqué la psychanalyse à la littérature pour créer un nouvel procédé d'approche des textes littéraires et puis il désigne le textanalyse comme une « méthode » psychanalytique qui va être instrument d’analyse dans un dialogue avec les diverses sciences du texte et avec la psychanalyse contemporaine.

Les principaux changements sur le terrain sont explorés à la lumière de trois questions clés : la perspective de l'inconscient dans les études littéraires, les rôles des instances impliquées dans la praxis analytique et critique, et la relation entre littérature et psychanalyse. Il oppose la figure de la critique à une vision psychanalytique qui s'adresse au dysfonctionnement psychique de l'auteur, à travers lequel le texte littéraire a été produit en tant que symptôme.

Avec le changement nourri par les structuralistes et la dissolution de l'auteur, le lien entre l'auteur et le texte se dissout et le texte littéraire (l'ancien "enfant œdipien") accorde enfin son autonomie. Dans ce qui peut être désigné ici comme une phase secondaire de la critique psychanalytique, une conversion de position devient évidente : principalement, la transformation du texte en tant que symptôme, dans le texte en tant qu’analyse. C'est-à-dire que l'œuvre littéraire est placée en tant que protagoniste dans l'analyse, à la place de l'auteur. Les "textanalystes" transforment l'inconscient de l'auteur en une présupposition inconsciente du texte, dont les secrets ont pour but de découvrir l'effort interprétatif.

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