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Rousseau, Les confessions

Commentaire de texte : Rousseau, Les confessions. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  824 Mots (4 Pages)  •  798 Vues

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Après une situation passée, lorsqu’on prend le recul, on a tendance à souvent sortir cette phrase de notre bouche; ‘j’aurais dû dire ça, à place de dire ça’. On appelle ça l’esprit d’escalier, ce que l’on pense souvent à ce qu’on aurait pu et dû dire de plus juste, après avoir quitté ses interlocuteurs. Dans l’un des extraits de Jean-Jacques Rousseau ‘les confessions’, Rousseau se reconnaît comme affligé au plus haut point de l’esprit de l’escalier. Cette inaptitude à penser et à énoncer vite dans la foulée, voilà pourquoi, il se montrait dépourvu des qualités qui font le mondain, mais qu’il possédait toutes celles qui font l’écrivain.

Tout d’abord, Rousseau n’a pas d’idées rapides et de mémoires verbale. En effet, après l’entrevue de Rousseau et d’Aubonne, le constat de monsieur Aubonne nous affirmait que Rousseau n’était pas très bavard c’est-à-dire la conversation n’était pas très fluide, jusqu’en à croire qu’il était peu intelligent ou même intellectuellement limité ‘’j’étais, sinon tout à fait inepte, au moins un garçon de peu d’esprit, sans idées, presque sans acquis, très borné en un mot à tous égards.’’ Le problème avec Rousseau était qu’il avait cette difficulté à arranger ses idées dans sa tête ce qui était un inconvénient pour lui. En effet, les mondains parlaient dans des cercles c’est-à-dire qu’il faisait des débats. Sachant qu’un débat est une discussion sur un sujet à laquelle prennent part des individus ayant des avis, idées, réflexions, opinions, pour Rousseau s’était un scandale à la fois impressionnant. ‘’Je ne comprends pas même comment on ose parler dans un cercle ; car à chaque mot il faudrait passer en revue tous les gens qui sont là ; il faudrait connaître tous leurs caractères, savoir leurs histoires, pour être sûr de ne rien dire qui puisse offenser quelqu’un’’. Pour lui un débat s’était pensé à la fois et sur-le-champ à mille choses. Rousseau nous parle aussi de sa mémoire verbale qui était très faible dit-il ‘’……avec quelle lenteur, surtout pour un homme absolument dépourvu de mémoire verbale, et qui de la vie n’a pu retenir six vers par cœur’’ Même lorsqu’il était question d’écrire il y passait des nuits à tourner et à retourner ses idées dans sa tête avant d’écrire et à faire plusieurs brouillons avant de donnait à la presse.   On peut percevoir une comparaison, Rousseau compare ses idées à un théâtre, lors des changements de scène ‘’Dans les changements de scène, il règne sur ces grands théâtres un désordre désagréable et qui dure assez longtemps ; toutes les décorations sont entremêlées, on voit de toutes parts un tiraillement qui fait peine, on croit que tout va renverser……..cette manœuvre est à peu près celle qui se fait dans mon cerveau’’ Il y a une assonance, métaphore et une exagération lorsque Rousseau se décrit ‘’un tempérament très ardent, des passions vives, impétueuses, et des idées lentes à naître, embarrassées, et qui ne se présentent jamais qu’après coup’’

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