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Organisation du travail sur le texte

Analyse sectorielle : Organisation du travail sur le texte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  384 Mots (2 Pages)  •  668 Vues

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1. Respect des longueurs. Un article plus long que prévu, c’est du temps perdu en cascade: pour celui ou celle qui doit le raccourcir ; pour celui ou celle qui doit le mettre en page; pour celui ou celle qui doit l’imprimer ; pour celui ou celle qui doit le diffuser.

Considérer son premier jet comme son brouillon, puis se relire en s’imposant de supprimer le superflu pour respecter le calibrage demandé, à la ligne et au mot près.

Supprimer le superflu c’est, dans un texte, effacer tout ce qui n’est pas nécessaire à sa compréhension : adjectifs, adverbes, articles définis et indéfinis trop répétés, conjonctions de coordination, etc.

Pour économiser 10 mots et 74 caractères on n’écrira pas: «Le méchant Jules César a débarqué nuitamment avec ses armes rutilantes, ses lourdes malles et sa vaisselle personnelle…». On écrira : «Jules César a débarqué avec armes et bagages…». Le respect des contraintes améliore toujours la qualité du travail fourni.

2. Respect des horaires. Un article remis en retard, c’est de la tension en chaîne: relecture bâclée, correction précipitée, risque d’erreur dans le contenu, fabrication compliquée, diffusion pénalisée.

Se dire que le respect de l’horaire imposé pour la remise de son texte et plus important encore que le contenu du texte. Je suis pressé par la pendule, je m’en tiens donc à l’essentiel dans la rédaction de mon texte, au besoin je le compléterai plus tard, dans un autre numéro. Une version courte et incomplète remise à l’heure vaut mieux qu’une version longue et complète remise trop tard…

3. Respect des coéquipiers. Travailler en équipe n’est pas facile quand l’équipe est composée de personnalités portées à l’individualisme par la pratique de l’écriture en solo. Cela réclame des qualités particulières: savoir écouter ses coéquipiers, savoir partager des informations, savoir comprendre les réflexions des autres, savoir accepter les arbitrages. La production quotidienne de nouvelles est incompatible avec les états d’âme. Elle exige une répartition ordonnée des tâches quotidiennes.

Garder à l’esprit que les meilleurs solistes ne font pas naturellement les meilleurs chefs d’orchestre. Qu’il soit directeur, rédacteur en chef, chef ou sous-chef de service, le journaliste en poste hiérarchique doit savoir diriger une équipe, la motiver, l’animer, déléguer parfois une part de ses responsabilités. Cela s’apprend aussi.

Recette éprouvée: poser en principe que, dans une équipe de journaliste, nul n’est propriétaire de sa fonction hiérarchique.

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