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Exemple de corpus

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Par   •  14 Mai 2017  •  Thèse  •  416 Mots (2 Pages)  •  1 304 Vues

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Exemple de corpus

Les trois documents de ce corpus donné à l’étude sont des extrait philosophique : texte 1 de blaise pascal œuvre apologétique, c'est-à-dire une défense de la religion chrétienne contre les sceptiques et les libres penseurs écrit en 1670 intitulé "la grandeur de l'homme, texte 2 essai philosophique de jean jacques Rousseau publie en 1755 discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes enfin texte 3 qui est un ouvrage philosophique d'Holbach  1770 "le système de la nature ou des lois du monde physique et du monde moral". Ces quatre documents nous parlent de l'Homme, ce qui fait sa grandeur, ce qui l'affaiblit... ; ainsi, nous allons nous demander s’ils nous donnent la même vision de l’homme. Celle-ci est-elle perçue de la même manière pour tous ?

Tout d’abord, l'Homme est un être complexe. Pour Pascal, l'homme est à la fois grand et misérable il utilise l'image « l'homme n'est qu'un roseau … mais c'est un roseau pensant »le roseau est très faible physiquement (hyperbole : « une vapeur une goutte d'eau suffit pour le tuer ») mais lorsqu'on le tue, il le sait, contrairement à une tornade, qui ne saurait pas qu'elle tue. D'Holbach lui nous montrent que l'Homme est partagé entre ses instincts primaires, son imagination et la raison.

Ensuite, nous pouvons dire que les auteurs valorisent des éléments différents. En effet, Pascal considère que « Penser fait la grandeur de l'homme. », tout comme D'Holbach qui nous explique que les hommes ayant renoncé à la raison, sont guidés « par l'imagination » et « surtout par l'autorité qui sut profiter de leur ignorance ». Au contraire, Rousseau pense que la raison n'est pas une bonne chose « c'est elle qui replie l'homme sur lui-même », il préconise  la pitié « c'est la pitié qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir ». D’Holbach lui, nous montre que sans la piété, l'homme est naïf et est attiré par ce qui peut le mener à sa perte.

Enfin, l'Homme est un être qui a la capacité de s’améliore, d'après Pascal, l'homme est faible sur le plan physique c'est pourquoi il doit travailler « à bien penser ». D'Holbach est d'accord avec lui, les hommes doivent penser, réfléchir afin de sortir d'« une longue enfance » où règne l'ignorance. Pour Rousseau l'homme doit faire preuve de plus de clémence et de pitié.

Pour conclure, on peut dire que les auteurs n'ont pas la même vision de l'Homme.

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