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Du mouvement à la beauté

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Par   •  25 Février 2019  •  Dissertation  •  432 Mots (2 Pages)  •  402 Vues

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Du mouvement à la beauté

Les procédés par lesquels Victor Hugo amène à voir la beauté de La Esméralda dans Notre dame de Paris.

D’abord, la description de La Esméralda met l’accent sur le mouvement du personnage. En effet, une gradation est visible dans le texte « dansait, tournait, tourbillonnait » (L.3) et produit chez le lecteur l’impression que la vitesse des gestes de la danseuse augmente, et cette impression de vitesse fait apparaitre un mouvement, anime le personnage. Ensuite nous pouvons observer une alternance entre les détails du corps de la jeune fille et la description de ses gestes, « en tournoyant sa rayonnante figure » (L.4). Ce procédé d’écriture fait qu’une description, le plus souvent figée, produit ici un effet de mouvement. Enfin, l’utilisation de verbe d’action pour la description du corps, « sa fine taille s’élançait » (L.1) amène le même effet que le procédé précédant. Ainsi la description de La Esméralda établit bien une impression de mouvement.

Ensuite, c’est la légèreté du personnage qui affleure. En effet, la comparaison de La Esméralda avec une guêpe, « comme une guêpe » (L.8) qui est une créature ailée caractérisée par sa délicatesse, amène cette deuxième impression. De plus les adjectifs utilisés pour caractériser le corps de la Esméralda « fine taille » (L.1), « petit pied » (L.2) mettent en avant sa finesse et sa minceur et évoquent aussi sa légèreté. L’usage des verbes « se gonflait » (L.8) et « élevait » (L.7) à rapprocher par exemple de l’image du ballon d’anniversaire qui s’élève dans le ciel, connotent à nouveau à la légèreté. C’est en ce sens que les procédés utilisés pour la description de La Esméralda amènent à la légèreté.

Enfin, la beauté de la jeune femme devient immanquable. Par les antithèses qui opposent l'ombre à la lumière de la danseuse « elle était brune, mais on devinait [...] ce beau reflet doré » (L.1-2), la fois la beauté et le danger, Victor Hugo nous amène à l’évidence : La Esméralda est excessivement belle. D’ailleurs l’auteur emploie aussi le vocabulaire de l’éloge « beau reflet » (L.2) et du merveilleux de manière à étayer la description de la beauté de son personnage. De même, avec l’utilisation des expressions « reflet doré » (L.2), « rayonnante figure » (L.4), « éclair » (L.5), apparait une référence au feu. Et on le sait, le feu, source de chaleur et de lumière, symbolise la passion. De cette manière, la jeune fille est présentée comme étant d’une beauté flamboyante.

Ainsi, par les procédés subtiles de l’écriture, Victor Hugo donne à voir les délicats mouvements de la beauté.

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