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Devoir 1 culture générale cned

Étude de cas : Devoir 1 culture générale cned. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2017  •  Étude de cas  •  880 Mots (4 Pages)  •  856 Vues

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales :

Rédigez votre texte :

  1. Les paratextes du document 1 apportent dans un premier temps une présentation du contexte général, ce que les faits dont relèvent le texte ont engendré, à savoir une campagne de presse virulente qui condamnera le sort réservé à ces enfants. Dans un second temps, le paratexte présente l'auteur Jacques Prévert, puis en bas du texte est indiqué à nouveau l'auteur, mais également le livre dont est tiré le texte et l'année de parution du livre.
  2. Le paratexte du document 2 nous indique premièrement le contexte général au moment où le texte a été écrit, ainsi que le ressenti de l'auteur.

Puis l'auteur est présenté, et enfin l'auteur est cité en bas du texte suivi du journal dont est tiré l'article ainsi que le mois et l'année de parution .

  1. Un voyou s'échappe d'une île, sous les tirs et les hurlements d'une meute d'honnêtes gens.

C'est un poème de type narratif.

Ce poème décrit la violence et la haine des habitants de Belle Iles en Mer envers les enfants de la maison de redressement ; notamment le jour où des enfants ont réussi à s'échapper et se disperser sur l'île en août 1934 las des mauvais traitements dont ils faisaient l'objet.

  1. Le sort des jeunes délinquants a évolué sans cesse depuis les derniers siècles, préférant tour à tour et en fonction du contexte social, le châtiment et l'enfermement puis des mesures éducatives et d'insertions.

C'est un article de presse de type informatif et argumentatif ( l'auteur soumet son avis indirectement à plusieurs reprises ) .

Le texte fait référence à la dureté des châtiments destinés aux jeunes délinquants à partir de 1860 jusqu'au milieux du XX e siècle où l'opinion prendra conscience du rôle protecteur et éducateur de l'Etat pour ces jeunes.

  1. Ce film fait référence au bagne de Belle Ile en Mer raconté dans une fiction réaliste et réussie.

C'est un article de presse de type descriptif.

Le journaliste Alexis Danan, du XX e siècle a inspiré ce film sur la dure vie réservée aux orphelins, vagabonds et jeunes délinquants enfermés dans des bagnes sordides où la violence est le seul moyen d'exister aux yeux des autres pour ces enfants abandonnés.

3.   A partir du XIX e siècle, des mesures extrêmement dures ont été prises à l'encontre des enfants vagabonds ou délinquants. L'Etat a mis en places des mesures répressives à leur encontre avec l'objectif de les encadrer violemment sans tenir compte d'un quelconque principe de bonté ou de fraternité.

Il aura fallu que les pensionnaires de la maison de redressement de Belle Ile en Mer se révoltent en août 1934, pour éveiller les consciences sur le sort de ces jeunes et la manières dont il faut procéder pour les intégrer dans la société tout en respectant leur intégrité et en leur garantissant une éducation.

Les années suivantes, des réformes seront prises dans l'intérêt de ces jeunes pour les insérer durablement et efficacement dans la société, grâce à des programmes de réinsertion. Cela aboutira vingts ans plus tard à une vision beaucoup plus pédagogique des ces institutions.

  1. Les trois textes qui nous sont présentés ont comme thème commun, le sort réservé aux  jeunes délinquants, vagabonds ou orphelins.

Il y est décrit les conditions horribles de traitement dans les maisons de redressement, tels que le rapport à la violence, le manque de considération et le souhait de réintégrer ces jeunes par des moyens violents, inhumains et semblables au traitement réservé aux animaux, pour qualifier la vie de ces enfants abandonnés.

En effet, ce qui marque en premier si on ne s'attarde pas sur les détails c'est le degré de violence qui est décrit dans les trois textes. Jacques Prévert évoque des faits de dents brisées à coup de clés, Jacques Bourquin parle de la férocité des colons tandis qu'Emmanuelle Bouchez cite Belle Ile comme la palme de l'horreur ..

La violence psychologique est également mise en avant dans les trois textes, avec les notions d'exclusion et de solitude. Jacques Prévert décrit un enfant laissé étendu sur le ciment, sous entendu sans aucune considération qui plus est après avoir été violemment frappé ; Jacques Bourquin énonce une simple logique d'exclusion et Emmanuelle Bouchez dénonce la mort des enfants dans l'indifférence générale.

Ce manque de considération se traduit par des techniques d'éducation dignes d'un chenil, Jacques Prévert parle de chasse à l'enfant tandis que Jacques Bourquin parle de dressage.

Ces comportements odieux ont amené les enfants à grandir trop vite, mais un détail suggère surtout le contexte surréaliste qui place l'enfant dans un rôle d'adulte capable de surmonter ces épreuves. Jacques Bourquin évoque l'image de l'enfant criminel voire même « criminel-né » ! Emmanuelle Bouchez cite les jeunes forçats.

De même, l'idée de prison, inapproprié pour un enfant est également évoqué par Jacques Bourquin « des prisons qui ne disent pas leur nom » ou les colonies  pénitentiaires par Emmanuelle Bouchez.

Ce qui ne pouvait aboutir qu'à une révolte, terme avancé par Jacques Bourquin et Emmanuelle Bouchez ; et image sous entendue par Jacques Prévert lorsque l'enfant dit en avoir assez de la maison de redressement.

Commentaires du correcteur :

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