LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Devoir Culture Générale Cned: quels rapports entretenons-nous avec les objets ?

Recherche de Documents : Devoir Culture Générale Cned: quels rapports entretenons-nous avec les objets ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mai 2015  •  641 Mots (3 Pages)  •  2 224 Vues

Page 1 sur 3

Première partie

Nous sommes entourés d'objets de toutes tailles, de toutes origines, de toutes valeurs. Qu'ils aient été fabriqués artisanalement ou industriellement, leur évidence, leur apparente nécessité et leur prolifération nous amènent à nous interroger : quels rapports entretenons-nous avec les objets ? Nous répondrons à cette problématique à travers une première partie où nous exposerons la fonction des objets, à l’aide du document 1 de Roland Barthes, du document 2 d’Emmanuel Pages et du document 4 représentant une image d’une voiture Renault. Dans une deuxième partie nous montrerons les effets négatifs de ces objets à l’aide du document 3 de Dino Buzzati.

Dans le document 1, Roland Barthes tente de définir les rapports du public avec la voiture en général, puis avec un modèle particulier d'automobile, la nouvelle Citroën D.S. Tout d'abord l'auteur compare l'automobile de manière générale aux grandes cathédrales gothique. De son point de vue les concepteurs automobiles sont des artistes. Pour l’auteur l’automobile est donc une œuvre d’art. Barthes introduit la nouvelle Citroën comme un objet tombé du ciel et donc un miracle. Barthes transforme ironiquement le nom donné à la voiture, D.S. en «déesse». L’obsession du nouveau, pour rendre sensible l'attitude du spectateur captivé. Cette fascination tenait d'abord à l'esthétique de l'objet, mais aussi à ses pouvoirs («La voiture superlative tenait plutôt du bestiaire de la puissance»). Enfin l’auteur effectue une comparaison entre le tableau de bord de la D.S. et l'établi d'une cuisine amène la mention de la «gourmandise de la conduite» : après la phase de vénération, après avoir «consommé l'automobile dans son image», le candidat automobiliste pouvait la «consommer dans son usage». Les vendeurs avisés le lui proposaient, et de nouveaux rapports s'instauraient entre l'objet et l'acheteur éventuel ; la «déesse» se «prostituait» et le client l'appréciait sensuellement.

Dans le document 2, Emmanuel Pages définit l’objet comme un symbole. Il évoque une relation entre le conducteur et son automobile. Selon l’auteur, « La portée symbolique de cet objet peut s’appréhender autour de deux pôles que sont l’aspect identitaire et l’aspect émotionnel ». D’un point de vue identitaire, la voiture est devenu le moyen de déplacement le plus utilisé, elle fait partie du quotidien notamment dans le milieu rural et urbain. L’auteur explique que pour être citoyen il faudrait posséder une automobile. La voiture est un moyen de s’intégrer à la société, que cela soit pour aller sur le lieu d’étude, sur le lieu de travail, sur les lieux de socialité ou plus généralement sur les lieux de loisirs. D’un point de vue émotionnel, l’auteur montre que le conducteur et l’automobile ne font qu’un. « Nous sommes « une voiture-corps » dans la mesure où le conducteur fait corps avec sa machine en S’installant à bord ».

Ce fait montre le lien intime qu’existe entre le conducteur et l’automobile. En effet le conducteur fait attention à son automobile en le lavant, le soignant.

Le document 4 illustre une image de Renault. Sur cette image, on aperçoit un énorme véhicule où tout le monde peut y entrer. Cette grandeur

...

Télécharger au format  txt (4.3 Kb)   pdf (66.4 Kb)   docx (9.5 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com