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Des cannibales et des coches, Montaigne

TD : Des cannibales et des coches, Montaigne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2020  •  TD  •  1 086 Mots (5 Pages)  •  775 Vues

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DES CANNIBALES ET DES COCHES  -  MONTAIGNE

    La fin du 16e siècle est marquée par les guerres de religion entre catholiques et protestants mais aussi par les guerres de colonisation qui ont profondément heurté les penseurs du XVIe siècle. Parmi eux, Michel de Montaigne, né en 1533 et mort en 1592, est un écrivain, philosophe, moraliste et homme politique de la Renaissance. Il est le fondateur de l’introspection, au travers d’un livre, « Les Essais », qui a fortement influencé la culture occidentale. Cette œuvre a été publiée en 1580 mais Montaigne n’a pas cessé de l’enrichir jusqu’à la fin de sa vie.

    Comme l’indique la préface « Au lecteur », les essais ne sont pas une autobiographie, mais plutôt un autoportrait dans lequel l’auteur livre sa pensée en mouvement et ses réflexions sur toute sorte de sujets. Cette œuvre s’inscrit dans l’humanisme, qui est un mouvement littéraire, culturel et artistique européen qui se caractérise par la foi en l’homme, par l’intérêt pour toutes les formes de connaissances et par la redécouverte de la littérature de l’antiquité.

    Dans ces deux chapitres, l’article contracté « des », utilise la préposition « de », d’après l’usage en latin, où cette préposition signifie « au sujet de » et introduit le sujet traité. Montaigne indique donc dès le titre qu’il va nous partager son opinion. Cela reste une tradition pour les essais, qui sera repris par exemple par Stendhal dans « De l’amour » paru en 1822.

    Dans le chapitre 31 du livre I« Des cannibales », Montaigne évoque la découverte des « sauvages » du Nouveau Monde et l’étonnement des Européens face à des coutumes différentes des leurs. En parlant d’eux, il parle également de l’homme européen, prétendument civilisé, détourne les idées préconçues sur ces cannibales et propose sa vison de la « barbarie ».

    Dans le chapitre 6 du livre III « Des coches », il va de manière très prosaïque aborder le problème des transports mais va glisser très rapidement vers le faste des anciens empereurs et vers l’idée de justice. Il va s’interroger sur la légitimité de la colonisation en abordant le conquête de l’Amérique.

     Tout d’abord, j’ai aimé ce livre car Montaigne nous donne son point de vue sur la colonisation et la relativité des valeurs et des mœurs, ce qui nous fait réfléchir sur le fonctionnement de notre société.

En opposant ces deux sociétés, il va inverser le rapport de supériorité et va faire l’éloge des Amérindiens en critiquant les Européens. Pour montrer les avantages de ce nouveau peuple, l’auteur va utiliser deux mythes fondateurs. D’abord le mythe de l’âge d’or par Ovide en indiquant « extrait 1 ». Ces individus sont encore à l’état primitif et se contentent de ce que la nature leur procure. Ils ne sont pas encore corrompus et ne cherchent pas à obtenir des biens et des territoires superficiels et secondaires. Montaigne nous renvoie aussi au mythe du bon sauvage quand il énonce « extrait 2, 3 ». Il indique ici que ce peuple était innocent, ignorant, curieux et n’avait que des bonnes intentions. En  louant les habitants de ce Nouveau Monde, l’auteur dénonce les vices et les défauts de sa société. En effet, d’après lui, les Européens  sont corrompus et « extrait 4 ».

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